Le bon, la brute et le raciste: rencension d'articles

LE BON, LA BRUTE ET LE RACISTE : ANALYSE DE LA COUVERTURE MÉDIATIQUE DE L’OPINION PUBLIQUE PENDANT LA « CRISE » DES ACCOMMODEMENTS RAISONNABLES AU QUEBEC.

Présenté à :

Pr. THIERRY GIASSON

Par :

ABRAVI FRIEDA GERTRUDE EDOH

111222720

DANS LE CADRE DU COURS : COMMUNICATON ET MÉDIATISATION DU POLITIQUE

Pol-1006 (NRC : 17678)

UNIVERSTÉ LAVAL

23 Octobre 2018

INTRODUCTION

          L’immigration est une problématique entrainant de nombreux débats dans notre société actuelle sur le plan social médiatique. C’est dans ce contexte que se situe « LE BON, LA BRUTE ET LE RACISTE » de Thierry Giasson, Marie-Michèle Sauvageau et Colette Brin. Thierry Giasson est est professeur titulaire au Département de science politique de l'Université Laval et le chercheur principal du Groupe de recherche en communication politique (GRCP) depuis 2007. Il est membre de la Chaire sur la démocratie et les institutions parlementaire (CDIP), du Centre pour l'étude de la citoyenneté démocratique (CECD) et de l'Institut technologies de l'information et société (ITIS). Il a de nombreux intérêts de recherches entre autres Communication politique, les élections, le marketing politique, la médiatisation des crises politiques, la politique canadienne et québécoise, la science politique et le web politique. Sa collègue Marie-Michèle Sauvageau est un professeur titulaire au département de sociologie et anthropologie à l’Université d’Ottawa. Ses compétences et expertises sont axées sur la sociologie, la gouvernance, l’analyse politique, la sociologie politique, la participation des citoyens et la participation politique. Et enfin, leur collègue Colette Brin est professeure titulaire au Département d’information et de communication de l’Université Laval et directrice du Centre d’études sur les médias. Ses travaux de recherche et son enseignement s’articulent autour des transformations récentes et en cours des pratiques journalistiques, notamment par l’entremise des politiques publiques et des initiatives organisationnelles en tant que mécanismes de régulation, ainsi que du discours professionnel des journalistes. Ce présent article va parler de l’immigration, des accommodements raisonnables autour de ce dernier et l’apport des médias qui fait entrer en jeu un tsunami médiatique. Dans la suite du devoir, il sera question de décortiquer cet article qui nous a été soumis.

PRESENTATION DE LA PROBLEMATIQUE À L’ÉTUDE

• OBJET DE LA RECHERCHE

          L’article soumis à notre étude est une réflexion sur la communication médiatique autour des différents débats sociétaux plus précisément la « crise » des accommodements raisonnables. De ce fait, notons-nous que l’immigration est l’une des problématiques importantes de notre société actuelle plus précisément canadienne d’autant que la diversité qu’elle entraîne s’accompagne des conséquences négatives pour le fonctionnement des sociétés d’accueil selon Robert Putnam dans un article publié en 2007. Elle confronte non seulement cette dernière mais aussi les immigrants à un changement nécessitant une intégration rapide d’où le processus d’accommodement raisonnable qui est une expression qui désigne les mesures prises par les sociétés modernes pour donner une chance aux minorités d’intégrer la société. Cependant, l’apport des médias dans ce débat est non des moindres. Ils favorisent les débats sociétaux et conduisent au média-hype ou l’amplification médiatique. Les journaux alimentent ainsi la crise d’accommodement raisonnable et offrent comme un portrait falsifié en chaîne de la réalité à la société sur la gestion des diversités qui impacte dès lors sur l’avis de l’opinion publique. Ils contribuent à faire croire à ces derniers que l’immigration menace la société en allant chercher des évènements isolés qui entraînent une réaction défavorable des citoyens. Cette amplification soulève une importante couverture médiatique journalistique qui est caractérisé de tsunami médiatique.

• QUESTIONS ET HYPOTHÈSES DE RECHERCHE

           La présente étude est marquée dans une étude à des fins de l’analyse de la couverture médiatique  Québécoise sur les accommodements raisonnables. Le point particulier à relever est le rôle qu’a joué la presse dans la crise des accommodements raisonnables au Québec.

          Cet article met un accent sur la couverture médiatique de la crise d’accommodement raisonnable et le climat social dans lequel il s’inscrit. De ce fait, il étudie de plus près huit sondages publiés pendant la crise d’accommodement raisonnable de Mars 2006 à Février 2007. Son but n’est pas en effet d’évaluer la qualité du sondage comme le souligne Blondiaux dans un article publié en 2003. Au contraire, il étudie « l’usage que font les médias des sondages pour produire un discours sur l’état de l’opinion » (Thierry Giasson, Marie-Michèle Sauvageau, Colette Brin, 2010 : 386). Les médias contribuent dès lors à la construction de l’opinion publique. Selon Giasson et coll., 2008 et Potvin et coll., 2008, le média-hype et les closes de d’analyses antérieures sur le contenu de la couverture médiatique sur le débat sur les accommodements raisonnables au Québec pose l’hypothèse suivant :

Le traitement journalistique réservé dans les quotidiens au climat de l’opinion publique québécoise sur la gestion de la diversité sera conforme à la couverture générale négative et uniforme que les médias ont accordée à la description des événements. Ainsi, un nombre plus important de textes exprimeront le malaise des québécois envers l’immigration et la gestion de la diversité, plutôt que l’apport positif de l’immigration pour la société. (Giasson et coll., 2010 : 387)

PRESENTATION DES COMPOSANTES METHODOLOGIQUES DE LA RECHERCHE

• METHODE D’ANALYSE PRIVILÉGIÉE

          Dans cette étude, Thierry Giasson et Al. ont analysé les reportages, chroniques, courriers des lecteurs et analyse des médias eux-mêmes qui traitent de l’accommodement raisonnable afin de relever les contenus des discours des médias durant la crise sur la période du 2 Mars 2006 jusqu’au 9 Février 2007 qui se divise en trois phases dans onze journaux Québécois. Les premiers sondages ont alors été diffusés de Juillet à Septembre 2006. La méthode d’analyse qui a été privilégiée est donc une analyse du contenu.

...