La laïcité

La laïcité

Ambroise Richard

Créer une réflexion sur la laïcité implique de partir de la définition d’état qui nous démontre que la laïcité garantit la liberté de conscience. Comme nous l’explique le site officiel du gouvernement, celle-ci découle de la liberté de manifester ses croyances ou convictions dans les limites du respect de l'ordre public. La laïcité implique la neutralité de l'État et impose l'égalité de tous devant la loi sans distinction de religions ou convictions.

La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs croyances ou convictions. Elle assure aussi bien le droit d’avoir ou de ne pas avoir de religion, d’en changer ou de ne plus en avoir. Elle garantit le libre exercice des cultes et la liberté de religion, mais aussi la liberté vis-à-vis de la religion : personne ne peut être contraint au respect de dogmes ou prescriptions religieuses.

La laïcité implique la séparation de l’État et des organisations religieuses. L’ordre politique est fondé sur la seule souveraineté du peuple des citoyens, et l’État —qui ne reconnaît et ne salarie aucun culte— ne régit pas le fonctionnement interne des organisations religieuses. De cette séparation, se déduit la neutralité de l’État, des collectivités territoriales et des services publics, non de ses usagers. La République laïque impose ainsi l’égalité des citoyens face à l'administration et au service public, quelles que soient leurs convictions ou croyances.

La laïcité n'est pas une opinion parmi d'autres, mais la liberté d'en avoir une. Elle n'est pas une conviction, mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l’ordre public. La définition de la laïcité émise par l’état, semble plutôt clair. Seulement, nous ne pouvons nier ou omettre les problèmes qui subsistent en France liée à la laïcité. Il est important de réaliser que la conception de la laïcité n’a cessé d’évoluer depuis la loi de 1905, et d’après la revue politique et parlementaire, il ne faut pas oublier que le mot laïcité ne figurait pas dans la loi évoquant la séparation des églises et de l’État.  

« La laïcité, au contraire, postule que ce qui nous permet d’être une société où chaque individu peut vivre librement avec ses croyances, ses opinions et son mode de vie propre, ce sont non pas nos particularités ou nos différences, mais nos similitudes ». C’est donc un principe qui était connu de tous avant la loi intervenue en 1905, cette idée était déjà intégrée dans les mœurs et les idées communes françaises. 

Ces réflexions sur la laïcité n’ont jamais été aussi importantes aujourd’hui, tant les débats sont controversés et importants sur cette notion et les vastes problèmes causés autour de celle-ci. Donc nous réalisons peu à peu que la loi de 1905 n’a jamais été aussi actuel que de nos jours. La vision que nous avons donc, de la laïcité est-elle efficiente et connaît-elle une crise     aujourd’hui ?

Il est important de reconnaître que notre actualité évoque certains soucis liés à la notion de laïcité, c’est pour cela qu’il nous faut, par conséquent intégré la laïcité d’une manière différente de celle qui est faite aujourd’hui. Je dirais que cela serait possible d’une manière plus intelligente avec un dialogue qui permettrait de mettre fin à une certaine pression exercée par les états sur certaines religions. Il faut souligner, qu’il y a une instrumentalisation de la religion, ici, je n’évoque pas seulement l’Islam, mais un ensemble de religions qui aujourd’hui peuvent être utilisée avec violence ou stigmatisation. Or, les religions monothéistes dans leurs conceptions même, vont créer un lien social en intégrant une forme de partage, qui va être mis à mal par ces mouvements.

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