La démocratie semble avoir progressé en Égypte

La démocratie semble avoir progressé en Égypte.

En Égypte, après la révolution qui a secoué le pays et qui était enduite de l'envie de créer une vraie démocratie, une élection s'est organisée pour élire le nouveau chef d’État qui succédera à Moubarak. Mais, peut on dire que le régime politique du pays est devenue une réelle démocratie ?

En effet, les élection qui se son déroulées le 23 et le 24 mai pour le premier tour et le 16 et 17 juin pour le second ont amenées Mohammed Morsi, Le représentant des « Fréres-Musulmans », au pouvoir avec 51,7% des voix, sont une grande avancée dans la démocratisation du pays. Ces élections sont les deuxième élection dans l'histoire du pays après celles de 2005 dont Moubarak est sortie vainqueur. Les élections de 2012 sont considérée comme une avancée car un nouveau paramètre est rentré en compte : la liberté pour n'importe quel parti de se présenté. Effectivement en 2005, beaucoup de partis étaient interdis de se présenter car interdit d'exister par Moubarak. On peut donc dire que c'est effectivement une avancée vers la démocratie et non le début d'une nouvelle démocratie car, comme le dit Hillary Clinton dans un communiqué saluant les élections : « Une élection ne fait pas encore la démocratie. ».

Malgré cette avancée majeure, l'Egypte a encore un grand chemin à faire avant de devenir une réel démocratie comme peuvent le montrer les derniers événements. En effet le nouveau président Morsi a soumit au parlement Egyptien une proposition de loi lui permettant d'obtenir les pleins pouvoirs pour un « temps de transition ». Certains crient au scandale et craignent une nouvelle dictature, ce qui ferait revenir le peuple Egyptien au point de départ, c'est a dire, sous une dictature contre laquelle ils s'est battue durant 3 semaine. Cette peur d'un retour en arrière a créée durant les derniers jours de nouvelles manifestations voulues pacifique et qui, malheureusement, ont donnés lieux à de nouveaux affrontements entre les « pro-Morsi » et les « anti-Morsi ». La proposition n'a pas encore été votée et le peuple Egyptien reste en attente de la réponse du parlement.

Cette événement montre la fragilité de la démocratie dans ce pays dans lequel il n'y a jamais eu de tradition démocratique.

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