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La démocratie

Dissertation : La démocratie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Décembre 2020  •  Dissertation  •  1 392 Mots (6 Pages)  •  417 Vues

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Dissertation : La démocratie

« La démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité », Albert Camus. Le dictionnaire Larousse donne la définition de la démocratie « système politique, forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple ». Mais la démocratie n’est pas un système politique facile à mettre en place, elle suggère certains sacrifices, dont tous les Etats ne sont pas prêts à faire. L’arrivée de la démocratie dans le monde a marqué un grand tournant dans l’histoire politique, car il y a plusieurs centaines d’années, il était impensable que le peuple donne son avis sur le gouvernement de l’Etat, et encore moins que ce soit de lui qu’il émane.

Le principe de démocratie est apparu pour la première fois à Athènes en 350 avant J-C. mais est arrivé bien plus tardivement en Europe. C’est au début du XIVème siècle, en Italie, que la démocratie entrera dans l’Europe. Petit à petit la démocratie est adoptée par quasiment tous les pays du monde.

De nos jours, l’Etat français permet-il une démocratie ?

Une première démocratie sera envisagée (I), puis elle laissera place à d’autres formes de démocratie qui se montreront peut-être plus efficaces (II).

  1. Une démocratie envisagée

Dans un premier temps, il est nécessaire de comprendre ce qu’est la démocratie et en quoi elle consiste (A). La démocratie, dite « directe » car d’autres formes de démocratie apparaitront avec le temps, admet certains avantages et inconvénients (B).

  1. Définition de la démocratie

« Le mot d’ordre démocratie domine les esprits, au XIXème et XXème siècles, d’une façon presque générale. Mais précisément pour cette raison, le mot, comme tout mot d’ordre, a perdu son sens précis. Par le fait que – pour obéir à la mode politique – on croit devoir l’utiliser à toutes les fins possibles et en toutes occasion, cette notion, dont on a abusé plus que toute notion politique, prend les sens les plus divers. » Hans Kelsen dans La démocratie, sa nature, sa valeur en 1988.

Mais peut-on définir ce qu’est la démocratie ?

D’après le lexique des termes juridiques Dalloz, la démocratie est « étymologiquement, le gouvernement par le peuple et plus concrètement, un régime dans lequel tous les citoyens possèdent de manière égalitaire un droit de participation (vote) et un droit de contestation à l’égard du pouvoir (liberté d’opposition) ».

En parallèle, pour permettre la naissance d’une démocratie, différentes conditions doivent être rassemblées, notamment l’existence d’une opposition, la remise en jeu régulière du pouvoir, une alternance des partis politiques dans l’acquisition du pouvoir, un libéralisme politique et l’existence d’un Etat de droit, un Etat dans lequel les libertés fondamentales et les lois sont garanties et protégées.

Le lexique juridique Dalloz explique également qu’il existe de nombreuses formes de démocratie, chacune d’entre elle ayant sa propre définition, ce qui prouve que la démocratie n’est pas une réalité mais plutôt un idéal cherchant à être atteint.

La forme de démocratie la plus ancienne et la plus représentative de ce régime politique est la démocratie directe.

  1. Le mythe de la démocratie directe

C’est en 350 avant J.C. que le principe de démocratie directe apparaît, dans la cité du peuple d’Athènes. Le principe étant que, les citoyens d’Athènes, en particulier les plus riches, se regroupent de manières régulières pour prendre des décisions politiques, juridiques ou sociales faites sous la forme de vote à main levée.

D’après le lexique juridique Dalloz, la démocratie directe une « forme de démocratie dans laquelle les citoyens exercent eux-mêmes le pouvoir sans intermédiaire ».

De ce fait, la démocratie directe est associée à la théorie de la société populaire expliquée par J-J Rousseau dans son ouvrage Du contrat social écrit en 1762. Cette théorie insiste sur le fait que le peuple est titulaire de la souveraineté, qui serait donc répartie entre les citoyens, et qu’il l’exerce par lui-même, chacun des citoyens serait donc détenteur d’une parcelle d’autorité.

Mais de nombreuses limites se posent à cette forme de démocratie.

En admettant cette démocratie, cela revient à donner un pouvoir de décision à tous les citoyens, mais une majorité de ces citoyens ne sont pas formés pour prendre de décisions politiques et pour comprendre les enjeux qu’elles représentent, c’est ce que critiquait notamment le philosophe Platon, pour qui le peuple était incapable de prendre en compte l’intérêt général et le bien commun dans ses décisions.

Ensuite, lors d’une démocratie directe, les gouvernants sont élus pour un mandat impératif sans pouvoir s’y déroger, un mandat impératif prévoit des actions définies dans la durée et dans l’action. Ce mandat s’oppose au mandat représentatif, qui est utilisé dans d’autres formes de démocratie, en particulier dans la démocratie représentative.

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