La démocratie
Analyse sectorielle : La démocratie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bak2013 • 1 Mai 2014 • Analyse sectorielle • 1 571 Mots (7 Pages) • 774 Vues
INTRODUCTION
La démocratie peut se définir simplement comme l’exercice du pouvoir sur le peuple par le peuple. Autrement dit, le peuple comme communauté sociale organisée s’autodétermine et réalise par lui-même sa propre volonté, qu’on appelle la volonté générale, indépendamment de toute autre force ou autorité. Mais comment faire exercer le pouvoir par le peuple ? On rencontre là trois problèmes : celui de la forme de l’exercice, c'est-à-dire des institutions démocratiques, celui de l’idéal du peuple, c'est-à-dire de sa véritable volonté à se gouverner ; celui du pouvoir et des inévitables contradictions puisque le peuple démocratique se veut à la fois détenteur et sujet du pouvoir. Nous allons dire les avantages de ce système politique dans la première partie et nous allons dire les inconvénients.
I- LES AVANTAGES DE LA DEMOCRATIE
La Démocratie est système politique, forme de gouvernement dans laquelle la souveraineté émane du peuple.
Comme dirait Abraham Lincoln : « La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». Ce que dit Abraham Lincoln est vrai et en même temps faux (nous allons expliquer pourquoi dans la seconde partie). Comme premier avantage, le peuple peut choisir des gouvernants correspondant à ses aspirations. Ensuite le principe d’alternance permet aux représentants d’être ou non reconduis à encore exercer ou pas son mandat. La démocratie permet à n’importe quelle classe sociale d’être égaux en droit comme dirait l’article 1 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « Tout homme né et demeure libre et égaux en droit ». La démocratie essaie de respecter cette idée là. Par la démocratie indirecte : elle est une solution au problème du nombre, de la compétence politique et du temps. En effet, le peuple élit des représentants qui vont exercer le pouvoir démocratique en son nom, et qui devront rendre compte régulièrement de leur mandat, notamment à l’occasion des élections. L’exemple de la promulgation des lois en France se décrit ainsi : le gouvernement, ou l’Assemblée Nationale, ou le Sénat dépose un projet de loi. Plusieurs commissions l’étudient et élaborent un rapport. Après audition de ces rapports, les deux chambres discutent et votent sur ce.
Par la démocratie directe : elle semble plus naturelle ; on la trouve chez les Athéniens au Vème siècle avant J.-C. Le peuple discute en assemblée générale des questions de la Cité ; il prend les décisions à la majorité ; il légifère en redirigeant et en adoptant lui-même ses lois ; il choisit en son sein des responsables chargés des affaires courantes (ministres, officiers d’Etat, etc.….). Cette organisation, outre qu’elle suppose un peuple éclairé et sage, avait comme postulat une société d’abondance et peu nombreuse, afin que les citoyens disposent de temps pour s’informer, discuter, et gouverner. C’est pourquoi l’esclavage était une condition nécessaire à Athènes afin que les hommes libres puissent s’adonner à ce luxe de la démocratie. Cependant, la démocratie directe reprend du poil de la bête avec internet, qui permet à tous de s’informer, et de voter .Le nombre ne compte plus, et l’abondance est de fait (au moins dans les pays dits « riches »). Ne manqueraient que la sagesse et la clairvoyance du peuple….
Projet. Après deux « navettes », le dernier mot revient à l’Assemblée Nationale. En cas de désaccord, on peut recourir au Conseil Constitutionnel, qui doit vérifier la conformité de la nouvelle loi avec les institutions fondamentales de la République. Quand la décision définitive est prise, la loi est promulguée par le Président de la République et publiée au « Journal Officiel ». On voit que diverses instances de contrôle et de représentation du peuple interviennent et garantissent la nature démocratique de la loi. Ce système est adopté dans la plupart des démocraties actuelles.
On assiste actuellement à un désintérêt croissant pour la vie politique, manifesté par un fort taux d’abstention aux élections et la mise en scène du discours politique tourné en dérision. Cependant les citoyens tiennent à leurs droits et réclament, par exemple, la possibilité d’organiser des référendums d’initiative populaire. Comment comprendre ce paradoxe ?
II- LES INCONVENIENTS DE LA DEMOCRATIE
Alexis de Tocqueville avait déjà perçu le danger principal qui menace les démocraties, à savoir l’étatisme. Le peuple démocratique, après s’être battu pour sa liberté, délègue ses responsabilités à l’Etat, et s’endort. Dans son livre (« De la démocratie en Amérique »), Tocqueville n’estime que l’aspiration des hommes à l’égalité les pousse à se replier chacun sur soi, en perdant le sens de la patrie. Chacun démissionne et s’en remet à l’Etat : « au dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé,
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