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La débureaucratisation

Fiche : La débureaucratisation. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Janvier 2020  •  Fiche  •  2 574 Mots (11 Pages)  •  490 Vues

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Commentez le texte en mettant en évidence les grandes idées...et en expliquant.

“ Il semble que la bureaucratie ait, en France, pour unique fonction de ne rien faire et de tout empêcher. Si tel est en effet son rôle, il faut convenir qu'elle le remplit d'une façon irréprochable.” D’après les termes de Emile De Girardin, nous constatons que la bureaucratie fût de tout temps critiqué et ne fait pas l’unanimité pour tous. Ses réformes sont nombreuses et complexes. Nous avons pu en faire une analyse d'après l’article suivant.

La modernisation et bureaucratie, l’administration d’Etat à l’aune du privé apparaît dans la Revue française de sociologie écrit par Danièle Guillemot et Gilles Jeannot est publié en 2013. Les deux auteurs sont connus pour leurs implications dans ce qui est de l’organisation du travail ainsi que les conditions en France. Ils définissent la bureaucratie comme une forme d’organisation du travail qu’il désigne une administration publique encadré par le droit. Ce texte explique la bureaucratie et ce que cela représente dans le secteur privé et publique.

En quoi la bureaucratie a-t-elle su s’adapter à l’organisation des structures privées ?

Nous allons expliquer et mettre en avant les grandes idées de cet extrait. Dans un premier temps nous analyserons le projet de débureaucratisation et dans un second temps l’administration privé.

Projet de débureaucratisation:

De prime abord, le fonctionnement interne des administrations publiques est marquée par des changements au sens de Philippe Bezes. En effet, de nouvelles règles sont mises en place, la bureaucratisation est désormais définie par le droit, il y a une création de hiérarchie, ce qui n’existait pas avant. Ces changements dans l’administration publique ne la définissent plus comme une solution mais comme un problème. Afin de contrer ce problème, des solutions sont évoqués, notamment la disparité des grande unité au profit des petites, où le travail serait récompensé de façon égalitaire en fonction des résultats de chacun. De plus l’impartialité de l’État est demandé. On distingue une organisation du travail de forme hiérarchique cela signifi que chaque employé applique les consignes données par son supérieur, ce fonctionnement est simple mais très rigide. De plus, la mise en place est difficile et la communication est lente. Cette organisation peut être vivement critiqué, et soulève une volonté de changement dans le type d’organisation des administrations.

La première théorie sur le dysfonctionnement bureaucratique est celle de Robert King Merton ( 1940 ), un sociologue américain, il mettait en avant la déformation subie par l’agent d’exécution, le bureaucrate, la discipline nécessaire pour obtenir, dans la bureaucratie, le comportement standard a pour conséquence chez les fonctionnaires un déplacement des buts. La rigidité qui en résulte leur rend difficile l’adaptation à leur tâche. De plus les groupes développent, grâce à cette rigidité, un esprit de caste, cela créer un écart entre le agents du secteur public et privé. De ce fait l’organisation est moins efficace. Dix ans plus tard, Gouldner, propose un schéma plus complexe et plus générale, le dysfonctionnement s’apparenterait à un cercle vicieux.

En effet, les règles bureaucratiques réduisent les tensions crées, mais dans un même temps ces règles renforcent les difficultés qui rendent indispensable le recours à une autre solution et au contrôle. Les différences de valeurs entre groupe laisse une impossibilité de cohérence et d’élaboration de normes acceptables par tous. Ces théories attirent l’attention sur les points de dysfonctionnement de l’organisation bureaucratique, et plus particulièrement sur les sources et l’inefficacité bureaucratique.

Cependant, elles restent statiques et ne mettent pas en évidence les facteurs d’évolution qui déterminent la plus ou moins grande importance des dysfonctionnements bureaucratique. De plus dans ce second paragraphe selon Philip Selznick (1949) considère la bureaucratisation de l'organisation administrative comme une conséquence du progrès de la rationalité qui caractérise les sociétés modernes.

La bureaucratie est l’expression la plus typique, elle a inspiré beaucoup de travaux en sociologie des organisations notamment celui de Bali en 1955. Parce que la théorie de la bureaucratie repose sur l’étude d’un type particulier de comportement ce qui relève de la politique entendu comme « l’ensemble des conduites humaines qui Comportent domination de l’homme par l’homme » à Rome, 1967. L’étude de la bureaucratie est ainsi l’étude du pouvoir dans les organisations, en partant, de légitimité. les travaux de Crozier (1663) et ceux de Selznick en 1953 plus particulièrement rende compte de cette réalité. Pour ce dernier une organisation est avant tout un instrument rationnel ordonné en vue d’atteindre un but bien spécifié. Elle peut être appréhendé à partir de deux dimensions : dimension économique, qui est un système de relation définie par les ressources rares, et une dimension sociale sous forme de structure formelle des relations entre les individus. L’étude de la TVA et l’analyse du fonctionnement du partie bolchevique soviétique sont deux outils récurrent dans les travaux majeur de Selznick

Par ailleurs, les critiques de la bureaucratie n’ont jamais été limité aux administrations publiques, en effet les travaux de Burnham s’exprime sur la forme de gouvernement où la place des experts techniques au centre dans la prise de décision (technocratie) notamment des firmes internationales est particulièrement critiquée dans la théorie de Burnham de 1941. Des travaux réalisés au XXIe siècle par des Américains ont pu démontrer que les nouvelles formes de rationalisation de l’activité productive ont relancé la discussion de la bureaucratie des entreprises. Nous savons que le monde public reste opposé au privé, comme deux blocs qui présente des débats internationales. L’article de synthèse « le pouvoir de la priori » de Rainey et Bozeman sont vus comme la référence incontournable pour abolir la bureaucratie. De plus l’influence des économistes créeront un programme de réformes introduisant certaines pratiques du secteur privé dans l’administration. Ce programme est loin de faire l’unanimité. En effet on peut trouver dans le new public management la critique principale de la bureaucratie. Le new public management est fondée sur des principes de théorie d’origine diverse il est né en 1980 au Royaume-Uni en Nouvelle-Zélande.

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