L'interventionnisme étatique durant les années de reconstruction d'après guerre.
Dissertation : L'interventionnisme étatique durant les années de reconstruction d'après guerre.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jcole • 4 Décembre 2016 • Dissertation • 616 Mots (3 Pages) • 801 Vues
l’interventionnisme étatique durant les années de reconstruction d’après-guerre en instaurant notamment le système de sécurité sociale par répartition (1946) ainsi que l’assurance chômage (1958). La création du revenu minimum d’insertion (RMI) en 1988 constitue la dernière étape marquante de cette affirmation de la vocation sociale de l’Etat. De manière plus générale, les Trente Glorieuses voient se développer dans les démocraties occidentales un mode de régulation fondé sur l’arbitrage de l’Etat dans la répartition des richesses entre agents économiques.
Ce modèle entre en crise dans les années 70, à cause de l’échec des politiques de relance d’inspiration keynésiennes menées dans les pays occidentaux. L’Etat semble impuissant à juguler la crise des années 70, caractérisée par une hausse simultanée du chômage et de l’inflation (stagflation).
Argument 2 : La pensée libérale, confortée par la crise du modèle de l’Etat providence, conduit à une remise en question de l’interventionnisme étatique. Cette pensée s’appuie sur le postulat d’une auto- régulation de la société civile permettant de concilier intérêts privés et intérêt public, qui conduit à dénier toute légitimité à une intervention de l’Etat en dehors de ses fonctions régaliennes (police, armée, justice). L’idéologie libérale voit dans le rôle étendu que joue l’Etat dans les sociétés occidentales un obstacle majeur à la régulation généralisée par le marché, seule de nature, selon elle, à garantir l’allocation optimale des ressources et le bien-être social pour le plus grand nombre. L’Etat connaît par la suite des mutations structurelles importantes dans les économies développées : désengagement de l’Etat du champ social, déréglementation et privatisation de l’économie, stabilisation voire réduction des dépenses publiques et des prélèvements obligatoires. Les Etat-Unis de Ronald Reagan et le Royaume-Uni de Margaret Thatcher constituent des lieux d’expérimentation privilégiés de ces théories, de même que certains pays d’Amérique latine ou d’Europe de l’Est (transition brutale vers l’économie de marché).
2) L’Etat voit l’efficacité de son action réduite dans un contexte de mondialisation économique et sociale.
L’Etat moderne est confronté à une ouverture croissante des sociétés contemporaines à travers un processus de « mondialisation » ou « globalisation ». L’intégration des marchés financiers, l’affirmation de pouvoirs supranationaux (organisations non gouvernementales ou organisations internationales comme l’Onu, le Tribunal Pénal International ...), la diffusion mondiale d’une certaine culture ou l’émergence de mouvements sociaux transnationaux (mouvements « altermondialistes » par exemple) constituent désormais des données essentielles avec lesquelles l’Etat moderne doit composer au quotidien.
Argument 1 : Ebranlé par les logiques économiques, culturelles et sociales de la mondialisation, il n’est plus capable de faire face aux défis du monde contemporain
Sur le clonage humain, le réchauffement climatique, la lutte contre le terrorisme, et même les choix éocnomiques et sociaux, les communautés humaines ne sont plus maîtresses de leur destin. L’avenir de chaque peuple dépend de la capacité collective à gérer
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