L'IRIC

INTRODUCTION

PRESENTATION DE L’OBJET DU SUJET

L’IRIC est un institut charge de la formation et le recyclage des diplomates crée par le décret 71 /DF/24AVRIL 1971.Dans le cadre de la formation des étudiants en diplomatie, il existe une coopération entre le MINISTERE DES RELATIONS EXTERIEURES et L’IRIC matérialisée par une base réglementaire au départ qui fait l’objet d’une note au Ministre des relations extérieures répartissant le passage des étudiants dans les différentes directions du ministère. L’objectif de cette coopération est d’offrir aux étudiants un stage d’imprégnation des réalités socioprofessionnel en milieu diplomatique au Cameroun afin qu’ils puissent confronter la théorie acquise au travers des programmes de formation académique avec la pratique en cours dans leur futur ministère d’employabilité. C’est ainsi que nous avons effectué un stage au ministère des RELATIONS EXTERIEURES DU CAMEROUN conformément à la note de service n° 0067662/DIPL/DI/SDPS/SFS couvrant la Période du19 aout au 17 septembre 2010 selon le calendrier du stage. Le jeudi 19 aout nous sommes arrivés au MINREX ou Une cérémonie d’accueil, nous a été réservée. Cette cérémonie préside par Mr FOUMANE SEBASTIEN, Secrétaire General représentant de S.E.M LE Ministre DES Relations Extérieures, empêché, a eu 3 moments forts : les discours, la photo de famille et le cocktail. S’agissant des discours, il y en a eu deux : celui du DIRECTEUR DE L’IRIC et du SECRETAIRE GENERAL.qui insisteront chacun à sa manière sur L’objectif principal de ce stage, acclimaté l’étudiant, futur diplomate à la structure dans laquelle il exercera son métier. Apres ces prises de parole, une photo de famille a été prise entre les responsables du MINREX et la promotion MASTER en diplomatie 2009 admis en stage.la cérémonie d’accueil s’est achevé par un cocktail .Notre stage s’est déroulé en deux étapes : la première étendue du 19 aout au 11septembre a été consacrée à la visite des différentes structures du MINREX pendant que la deuxième qui a eu lieu du13au17septembre2010 à la Direction Des Nations Unies et la coopération décentralisée, plus précisément dans les locaux de la sous Direction des autres organisations international à vocation universel. La première étape a été fort enrichissante sous le double prisme d’une présentation des structures composites du ministère des Relation Extérieures et des conseils relatifs à l’éthique du métier de diplomate qui nous ont été prodigués par des diplomates en poste au ministère. Quant à la seconde étape, toujours aussi enrichissante que la première, sous la gouverne des responsables de la sous direction sus évoquée, nous avons eu un entretien portant sur la convention des nations unies sur la biodiversité. Tout au long de l’exposé de nos interlocuteurs, l’aspect qui a retenu notre attention relève de la thématique de la mise en œuvre de l’objectif n°3 de la dite convention. C’est ainsi que nous avons retenu le sujet soumis à votre appréciation : le rôle du ministère des relations extérieures dans la mise en œuvre de l’objectif n°3 de la convention des nations unies sur la biodiversité: cas du pronus africana.

I-CHOIX ET PRESENTATION DU SUJET

Etant entendu que toute initiative humaine s’accompagne toujours d’une motivation précise, nous allons dans un premier temps explicite les raisons qui nous ont conduit sur le choix de notre sujet (A) et dans un second temps présenté celui-ci(B).

A-LE CHOIX DU SUJET

Au regard de la thématique sélectionnée, tout porte à croire que la connaissance théorique à mobiliser est essentiellement juridique. Sans être tout à fait le contraire, il est à noter que l’objectif n°3 de la convention des nations unis sur la biodiversité pris comme sujet d’étude exige non seulement que l’on soit outille sur le droit des traités et de l’environnement mais que l’on est aussi une connaissance des théories et pratique du marketing international. C’est donc cette double exigence de notre sujet et compte tenue de la formation en diplomatie spécialisée dans le marketing international, propre de la promotion diplomatie2009, que nous avons trouvé intéressant de nous pencher sur la question.

B-PRESENTATION DU SUJET

La CDB vise à la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable de ses éléments et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques notamment grâce à un accès satisfaisant aux ressources génétiques et à un transfert appropriée des techniques pertinentes .L’objectif n° 3 de la convention des nations unis sur la biodiversité étant la répartition équitable des revenus issus de l’exploitation de la biodiversité (animale ou végétale).la mise en œuvre d’un tel objectif participe à la réalisation d’une justice selon laquelle chaque peuple doit jouir des richesses que lui procure son milieu naturel. Dans le cas d’espèce, il s’agit d’une plante médicinale qui pousse dans le sud ouest du Cameroun appelé pronus africana. C’est un arbre dont les écorces servent à la fabrication des produits pharmaceutiques. Toutefois, jusqu’ici, l’exploitation, de la mise en terre jusqu’à l’exportation, se limite à quelques paysans de la région du sud ouest. Ces derniers le commercialisent beaucoup plus vers la France qui à son tour assure la mise à disposition de cette plante sur le marché mondial. La conséquence de ce relais du Cameroun par la France dans la commercialisation de cette plante dans les circuits internationaux est que la France se positionne comme premier exportateur des pronus africana sans que celui-ci ne soit issu de sa biodiversité.

II-PROBLEMATIQUE

Notre objet d’étude nous a suggère un questionnement : sachant que le pronus africana est un produit de la biodiversité camerounaise dont l’exploitation reste l’exclusivité des paysans, on est en droit de se demander si le Cameroun jouit équitablement des retombées de l’exportation de cette plante. Cette question principale entraine des interrogations subsidiaires : quelles sont les conditions d’exploitation du pronus africana ?comment le MINREX veille à la mise en œuvre de l’objectif n°3 de la convention sur la biodiversité dans le cas du pronus africana ?

IV-INTERET

Notre

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