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Indépendance du Québec

Dissertation : Indépendance du Québec. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Février 2019  •  Dissertation  •  2 989 Mots (12 Pages)  •  669 Vues

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Introduction

La souveraineté est un pouvoir suprême détenu par l’État qu’il peut exercer sur l’ensemble de son territoire sans l’intervention de gens ou de forces extérieures. Par exemple, la France, la Russie, le Canada et les États-Unis sont souverains. Par contre, la Bretagne, la Sibérie et le Québec ne le sont pas puisqu’ils n’exercent point le pouvoir suprême sur leur territoire, même s’ils y exercent un certain contrôle. Que se passe-t-il lorsque cette entité de pouvoir suprême tente de prendre les meilleures décisions pour l’ensemble de son territoire mais que ces dernières ne satisfont pas toujours à certaines subdivisions de ce-dit État? Dans un régime totalitaire, il serait possible qu’il y ait une révolution ou une guerre civile. Cependant, dans une démocratie, il s’agirait plutôt d’un référendum où la population désirant se séparer de l’État va aller voter OUI ou NON. À deux reprises, le Québec a tenté d’obtenir sa souveraineté de cette façon et à échoué, soit en 1980 et en 1995. Les Québécois n’ont toutefois pas oublié ce mouvement qui avait pris beaucoup d’ampleur et qui est toujours débattable aujourd’hui. De nos jours, le Québec serait-il gagnant advenant de son indépendance? Nous croyons que oui en raison de plusieurs facteurs historiques, économiques et politiques. En effet, les Québécois ont toujours été un peuple oppressé depuis l’époque coloniale et n’ont jamais réellement eu le contrôle absolu de leur territoire. De plus, ils seraient gagnant d’un niveau économique puisque le contribuable québécois aurait moins de choses à payer. Finalement le Québec serait bénéficiant politiquement puisque ses intérêts seraient mieux représentés avec un gouvernement fédéral Québécois.

L’argument historique

Le peuple Québécois a subi des injustices, et ce, depuis l’époque coloniale. À l’époque, les canadiens-français étaient gouvernés par la monarchie française, puis par la monarchie anglaise, pour être finalement injustement représentés à la chambre d’Assemblée canadienne. Le fait que les québécois n’ont jamais pu exercer un pouvoir suprême sur leur territoire leur a empêché de s’épanouir en tant que nation, et a amplifié le mouvement souverainiste moderne.

Tout d’abord, les Québécois ont vécu des oppressions dès les origines de la constitution canadienne. En premier, avec le rapport Durham en 1838 qui a causé l’Union de 1840. Dans son rapport, lord Durham propose une assimilation de peuple canadiens-français qu’il qualifie de « sans histoire ni littérature ». Il propose alors d’unifier les deux canadas (Haut-Canada et Bas-Canada) afin de renforcer l’économie anglaise dans la vallée du Saint-Laurent et d’empêcher les canadiens-français de gérer les décisions sur l’ensemble de leur territoire . La couronne Britannique a accepté les propositions de Lord Durham et, dans l’union de 1840, instaure la loi de la double majorité à la Chambre d’Assemblée canadienne qui avantage les canadiens-anglais dans la mesure où ils étaient moins nombreux en termes de population. Cependant, plus les années avancent, plus l’immigration augmente dans le Haut-canada (canada anglais), et les représentants anglais mettent de l’avant l’idéologie du « Rep by pop ». Cette idée, qui n’est pas mauvaise en soit, signifie que la représentation à la chambre d’Assemblée serait faite selon le nombre de population à représenter. Cependant, elle est arrivée au moment précis où la population du Haut-Canada dépassait celle du Bas-Canada. Le « Rep by pop » fut finalement instauré avec la Constitution de 1867 . Bref, les canadiens- français étaient autant désavantagés avec la double majorité dans l’union de 1840 que dans la confédération de 1867 avec le « Rep by Pop ».

Ensuite, les Québécois continuent à subir des injustices, et ce, dans le reste du Canada. En 1905, on refuse de garantir les droits à la minorité francophone dans les provinces d’Alberta et de Saskatchewan lors de leur création. Il y avait plusieurs villages dans ces territoires qui étaient peuplés en grande partie par des métis parlant le français. Cependant, le fait qu’on a refusé de leur attribuer des droits relatif à leur langue a entraîné leur quasi-disparition aujourd’hui. De plus, en Ontario, environ entre les années 1885 et 1916, on défavorise l’éducation francophone en retirant les manuels écrits en français. On instaure ensuite le Règlement XVII, qui interdit l’enseignement en français pour les deux premières années d’études. Devant le refus de coopérer au règlement XVII, on coupe le salaire des enseignants francophones et on menace même d’emprisonner le chef de la commission scolaire francophone du temps (CESO). Ces actions on résulter en la quasi disparition des écoles francophones en Ontario et la forte réduction du français parlé dans cette province .

Les injustices faites à l’égard des Québécois perdurent, et ce, même à travers les temps modernes. Les anglophones sont ceux qui ont les meilleurs emplois et il y a de la discrimination envers les francophones lorsqu’on embauche.

L’appui accordé au mouvement indépendantiste au début des années soixante exprimait l’insatisfaction ressentie par de nombreux francophones victimes de discrimination exercée contre eux au Canada. À l’époque, il y avait en effet une indiscutable et importante discrimination dans les pratiques d’embauche et de gestion du personnel dans la fonction publique du gouvernement fédéral du Canada, dans les entreprises publiques du gouvernement canadien et, surtout, dans les entreprises privées, particulièrement à Montréal.

Suite au référendum de 1980, le premier ministre canadien Pierre-Elliott Trudeau annonce des changements à la Constitution canadienne, précisément dans la redistribution des pouvoirs qui n’était pas faite selon ce que les québécois désiraient. En 1982, il y a le rapatriement de la Constitution organisé par Trudeau. La Constitution est signée par les premiers ministres de neuf des dix provinces canadiennes, à l’exception du premier ministre Québécois René Lévesque. Cette constitution est encore en vigueur aujourd’hui .

En conclusion, les Québécois n’ont jamais eu accès au contrôle absolu de leur territoire durant la totalité de leur histoire et ont toujours été oppressé par un pouvoir supérieur. Les Québécois ont donc un légitime droit à l’égalité qu’il serait temps de réclamer.

L’argument économique

La principale crainte des gens qui sont contre l’indépendance du Québec est que ce dernier

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