Analyse du livre de Bernard Manin: Principes d'un gouvernement représentatif
Fiche de lecture : Analyse du livre de Bernard Manin: Principes d'un gouvernement représentatif. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lolakir777 • 15 Mars 2015 • Fiche de lecture • 1 215 Mots (5 Pages) • 1 659 Vues
Bernard Manin
En premier lieu, il faut remarquer qu’ici est presenté la conclusion de l’ouvrage de Bernard Manin qui s’appele « Principes du gouvernement représentatif ». Bernard Manin est un politologue français travaillant dans le domaine de la pensée politique et connu pour ses travaux sur le libéralisme et la démocratie représentative. Démocratie representative est un système politique dans lequel on reconnaît à un organisme le droit de représenter une nation ou une communauté. Dans ce texte il s’agit de synthèse des specificités de régime de gouvernement représentatif. L’auteur present la démocratie représentative comme balancée et équilibrée grâce à l’existence harmonique de ses aspects démocratique et ceux non-démocratique. On peut voir ici, la présentation du système électoral actuel ainsi que ses avantages et ses inconveniants. Donc, quels sont les aspects fondamentaux du système représentative et est-t-elle égalitaire ?
Dans un premier temps, il convient de distinguer les composantes principales de la démocratie représentative (I) et puis, il faudra dévoiler les aspects essentiels de la procédure de l’élection(II).
I. Phénomène étonnant du gouvernement représentatif et ses particularités
Dans cette partie il s’agira ,tout d’abord, de traits démocratiques du représentatif et ensuite de traits oligarchiques ou non-démocratiques de celui-dernier.
A. Les traits démocratiques
Il est à noter que l’auteur défend l’idée que dans le régime représentatif, qui se fonde sur la souveraineté nationale, les traits démocratiques sont présentes. Selon lui, grâce à l’existence de ces ascepts démocratiques ainsi que ceux-ci contraires le régime représentatif est balancé et équillibré. B. Manin appele cela « la clef de l'énigme du gouvernement représentatif ». Puis, il mis en lumière que « le gouvernement aux mains du peuple n’est pas seulement un simulacre ni un mythe mobilisateur ». On sait bien, que d’après la théorie primordiale et classique de la démocratie de J.J. Rousseau et celle de John Locke chacun des individus formant le corps social est détenteur d’une parcelle de la souveraineté. Alors, il s’agissait de la démocratie directe. Bernard Manin en étant le contemporain du régime représentatif eclaircit, tout d’abord, que c’est la possibilité des citoyens de choisir ses représentants par le suffrage universel qui constitue un aspect démocratique du régime actuel. Autrement dit, aujourd’hui chacun peut participer aux éléctions en comparaison avec le suffrage censitaire quand seulement certains gens avaient le droit de vote. Deuxièmement, c’est la liberté de l’opinion publique qui constitue la force démocratique du régime représentatif ou comme écrit B. Manin « le contrepoids populaire à l’indépendance des gouvernants ». Il convient de remarquer que la liberté d’opinion a été affirmée solennellement dès la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789(Article X). Elle signifie que toute personne est libre de penser comme elle l’entend, d’affirmer des opinions contraires à celle de la majorité, de les exprimer.
B. Les traits non-démocratiques
Avant tout, il s’agit des aspects non-démocratique ou comme les appele l’auteur les aspects oligarchiques. Un de plus importants c’est l’indépendance rélative des élus, des gouvernants. Ils sont en tête de la nation qui est détenteur de la souveraneté mais ils « ne sont pas liés par les promesses faites aux élécteurs ». « L'élection est même une procédure aristocratique ou oligarchique en ce qu'elle réserve les charges à des individus éminents que leurs concitoyens jugent supérieurs aux autres. » D’après cet extrait de livre de Bernard Manin on peut faire une conclusion qu’il est partisan de l’idée qu’il faut associer le pouvoir à la compétence. Rien n’empêche de se rappeler que Montesquieu écrivait sur ce propos suivant : « Le peuple est admirable pour choisir ceux à qui il doit confier quelque partie de son autorité...Mais saura-t-il conduire une affaire, connaître
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