Rapport du FMI No.14/65
Fiche de lecture : Rapport du FMI No.14/65. Recherche parmi 301 000+ dissertationsPar betty1989 • 23 Janvier 2015 • Fiche de lecture • 8 264 Mots (34 Pages) • 729 Vues
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Rapport du FMI No. 14/65
MAROC
CONSULTATIONS DE 2013 AU TITRE DE L'ARTICLE IV
Conformément à l’article IV de ses statuts, le FMI procède, habituellement chaque année, à
des consultations bilatérales avec ses membres. Dans le cadre des consultations de 2013 au
titre de l'article IV avec le Maroc, les documents ci-après ont été publiés et inclus dans le
présent dossier :
Le rapport des services du FMI sur les consultations de 2013 au titre de l’article IV, établi
par une équipe des services du FMI, pour examen par le Conseil d'administration le
31 janvier 2014, à l'issue des entretiens qui ont pris fin le 19 décembre 2013 avec les
autorités du Maroc sur l'évolution et les politiques économiques du pays. La rédaction du
rapport des services du FMI, qui repose sur les informations disponibles au moment de
ces entretiens, a été achevée le 24 janvier 2014.
Une annexe d’information préparée par le FMI.
Un communiqué de presse résumant les avis du Conseil d'administration formulés à la
réunion du 31 janvier 2014 consacrée à l'examen du rapport des services du FMI qui
concluait les consultations au titre de l'article IV avec le Maroc.
Une déclaration de l’administrateur pour le Maroc.
Le document ci-après a été ou sera diffusé séparément :
La politique régissant la publication des rapports des services du FMI et d’autres documents
autorise la suppression d’informations sensibles pour les marchés.
Ce document peut être obtenu sur demande à l’adresse suivante :
International Monetary Fund • Publication Services
700 19th Street, N.W. Washington, D.C., 20431
Téléphone : +1 202 623 7430 • Télécopie : +1 202 623 7201
Adresse électronique : publications@imf.org • Internet : http://www.imf.org
Prix unitaire : 18 dollars
Fonds monétaire international
Washington
Mars 2014
MAROC
RAPPORT DES SERVICES DU FMI POUR LES
CONSULTATIONS DE 2013 AU TITRE DE L’ARTICLE IV
POINTS ESSENTIELS
Contexte : en dépit d’une conjoncture extérieure et intérieure défavorable, les
résultats économiques se sont améliorés en 2013, après une année 2012 difficile. La
crise européenne a entraîné un ralentissement de l’activité hors secteur primaire,
mais la croissance du PIB devrait atteindre environ 4,5 % sous l’effet d’une récolte
céréalière abondante. L’inflation est restée faible. Le déficit extérieur du compte
courant a baissé et les réserves sont demeurées stables, à un niveau équivalent à plus
de quatre mois d’importations. Le déficit budgétaire a reculé comme prévu, par suite
d’une baisse des cours mondiaux du pétrole, qui a réduit le coût des subventions, et
sous l’effet des mesures que le gouvernement a prises pour maîtriser les dépenses.
Cependant, le chômage reste élevé, surtout parmi les jeunes, et, en dépit des progrès
réalisés ces dix dernières années, il reste encore beaucoup à faire pour réduire la
pauvreté.
Perspectives et risques : Dans l’hypothèse d’une production céréalière moyenne, la
croissance pourrait atteindre environ 4 % en 2014, car l’activité hors secteur primaire
devrait s’accélérer. Cependant, l’économie reste vulnérable aux conditions
internationales et à un environnement régional difficile. Dans un tel contexte, les
perspectives continuent à dépendre de la mise en oeuvre de politiques visant à
renforcer la résilience de l’économie, à assurer une croissance plus forte et plus
génératrice d’emplois et à améliorer la protection sociale, en particulier pour les
groupes les plus vulnérables.
Entretiens de politique économique : en dépit des progrès accomplis en 2013, il est
nécessaire de poursuivre l’assainissement des finances publiques tout en assurant,
néanmoins, une marge de manoeuvre pour l’investissement et une protection sociale
bien ciblée. À cet égard, les réformes de la fiscalité, du système des subventions et du
régime de retraite sont importantes, de même que la réduction progressive de la
masse salariale de l’Etat. Des réformes s’imposent en outre pour améliorer le climat
des affaires, la transparence, le système judiciaire et le marché du travail de manière à
stimuler l’investissement privé, la compétitivité et l’emploi. Un plus grand accès au
financement est lui aussi nécessaire. Un régime de change plus souple permettrait de
soutenir la compétitivité, de renforcer la capacité de l’économie à amortir les chocs
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