Présentation des auteurs

Présentation des auteurs

François Jost est professeur des universités en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris III, et maitre de conférence. Il est membre du comité de lecture de CNRS Éditions, vice-président de l’Association française des enseignants et des chercheurs en audiovisuel et en cinéma (AFECCAV), et vice-président de l’Association internationale de sémiotique visuelle.Il a écrit les médias et nous en 2010, ou encore Introduction à l’analyse de la télévision en 1999.

Denis Muzet est un sociologue français spécialisé en sociologie des médias et du politique. Il dirige l’Institut Médiascopie. Il a été un des premiers spécialistes des médias à s'intéresser au phénomène de la « peopolisation du politique » en France. Il écrit La mal info, enquête sur des consommateurs de médias en 2006.

Résumé du livre

Ce roman traite de la communciation du président Nicolas Sarkozy, qui semble être partout à la fois. Il se sert de la télévision pour communiquer avec son peuple, il semble être omniprésent dans les médias, et notamment à la télévision. Les auteurs de cet ouvrage essayent d’analyser les réussites mais aussi les dangers de ce type de communication. Nicolas Sarkozy est en effet, le prescripteur de cette communication, d’où son surnom du « téléprésident ». Ce livre tente de montrer comment cette nouvelle conception de communication politique a mené le président à la victoire, et peut-être, quelque part éégalement à son échec en 2012.

A l’ère du médiatique, il ne suffit plus qu’une action soit bonne, il faut qu’elle soit bien communiquée, et c’est là tout l’enjeu de la technique du président. Les auteurs abordent tout d’abord « la geste présidentielle ». En effet, ils parlent tout d’abord du non geste, en retracant les événement d’aout 2003 : la canicule était présente en France et les Français n’ont pas trouvé le grouvernement ni réactif ni à la hauteur des attentes par rapport aux problèmes qu’a rencontré la France à ce moment là. Les Français ont alors eu recours à un triple reproche : ne pas avoir prévu, ne pas avoir donné l’alerte et ne pas avoir été présents à cause de la « vacance du pouvoir ». Nicolas Sarkozy a compris cet enjeu et est concient que les Français passent en moyenne 3H30 par jour devant la télévision, c’est alors un des premiers médias à utiliser. Chaque acte du président est donc montré, mis en scène et médiatisé. C’est ce que les auteurs appellent la « stratégie présencielle ». Les médias amplifient le phénomène dans leurs titres et leurs commentaires, ils mettent le président systèmatiquement au devant de la scène. Le président se sert également des lieux pour communiquer, il utilise ainsi des lieux de mémoire (Bois de Boulogne), des lieux de souffrance (l’usine d’Airbus), des lieux de drames, de violence (gendramerie de Malakoff après la fusillade), des lieux où tout va bien (lieux de défense), des lieux de jet-set (Fouquet’s) et aussi des lieux de rencontres internationales, tout le monde se sent ainsi concernés par ses déplacements et les symboliques vraient tellement qu’il donne l’impression d’être partout à la fois.

Les anciens présidents

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