Montesquieu, le libéralisme traditionaliste
Commentaire de texte : Montesquieu, le libéralisme traditionaliste. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dspi92 • 18 Janvier 2013 • Commentaire de texte • 1 261 Mots (6 Pages) • 1 213 Vues
Montesquieu (1689-1755) Le libéralisme traditionaliste.
INTRODUCTION
- Il est issu d'une famille de noblesse de robe de Bordeaux.
- Après ses études de droit, il devient avocat, conseiller puis président au mortier au Parlement de Bordeaux.
- Il abandonne ses activités pour se consacrer à la lecture puis aux études.
- Il publie anonymement divers ouvrages, « les lettres persanes » qui lui ouvrent les salons de Paris, et « L'esprit des lois » qui inspirera la constitution américaine.
- Sa conception des idées et des garanties juridiques sont dictées par un profond humanisme.
- Sa typologie des régimes met en exergue pour chacun d'eux une passion (monarchie = honneur, république = vertu, despotisme = peur).
- Son œuvre toucha à la fois la sociologie, la philosophie, l'analyse des régimes politiques, au constitutionnalisme.
I – LA VIE ET LA DEMARCHE DE MONTESQUIEU
A/ LA VIE DE CHARLES DE MONTESQUIEU
- Il nait au milieu du règne de Louis XIV. Ses écrits concernent le règne de Louis XV.
- Après ses études et ses activités d'avocat et de président de Parlement, il voyage trois ans dans l'Europe, lit et étudie.
- Homme heureux, et ouvert, il étudie les différents régimes.
- Ses ouvrages majeurs sont les Lettres Persanes, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et leur décadence, et surtout L'esprit des lois.
B/ LA METHODE ET LA DEMARCHE DE MONTESQUIEU
- Ses études classiques lui ont donné le goût de l'histoire.
- Observateur et scrutateur de la diversité, il cherche à pénétrer l'esprit des sociétés et de leurs institutions. Il a un grand sens de la nuance.
- Si les Lettres Persanes sont relativistes et sceptiques, les autres ouvrages montreront une pensée affirmée qui cherche avant tout les causes des différences.
- Il n'en reste pas moins lucide, les hommes sont inférieurs à leur mission.
- Peu à peu il devient rationaliste et déterministe. Tout découle d'une logique, et les lois de la cité sont l'incarnation de la raison.
C/ LES DOMAINES D'INTERET DE MONTESQUIEU
- On dit qu'il est le fondateur de la sociologie mais il est aussi intéressé par la philosophie et par la morale (recherche du bien et du mal).
- C'est également un politologue qui établit une typologie des régimes politiques et peu à peu va proposer une alternative à la constitution de la France.
II – MONTESQUIEU, SOCIOLOGUE ET PHILOSOPHE.
- Ses études le voient s'intéresser à l'antiquité et plus tard il publiera « considérations sur les causes de la grandeur des romains et de leur décadence. » Il est déjà à la recherche d'un ordre.
- Pour lui, la nature et l'histoire sont commandées des lois. Les lois sont antérieures à tout et elles s'imposent aux hommes (lois naturelles) avent que ceux-ci n'établissent les lois positives.
- Ainsi, Montesquieu est un naturaliste.
- Après les lois naturelles il y a les lois positives décomposées selon le droit des gens, le droit politique et le droit civil.
- Ces lois positives sont établies selon le cadre de vie dans lequel les hommes qui les établissent évoluent (cf. Théorie des climats).
- Montesquieu avait pour dessein de mettre à jour le système dans lequel les lois s'ordonnent.
- Sa recherche du bien et du bon pour le meilleur régime politique en font un philosophe.
III – MONTESQUIEU, POLITOLOGUE
- Il se démarque de la typologie héritée de l'antiquité qui distingue par le nombre de ceux qui exerce le pouvoir, les régimes politiques.
- Pour lui, il y a dans l'histoire, trois types de régimes : républicain, monarchique et despotique. La république romaine n'est pas une démocratie mais un régime mixte marqué d'oligarchie.
- Il ajoute le critère de la modération dans l'exercice de l'autorité ce qui lui permet d'introduire le régime despotique.
A/ LE GOUVERNEMENT REPUBLICAIN
- C'est le régime ou le peuple en totalité ou en partie a la puissance. On retrouve ainsi, les démocraties et les aristocraties.
o Les républiques démocratiques : le peuple en corps exerce la souveraineté
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