L'otan et l'Afganhistan

Depuis 13 ans l’OTAN et l’Afghanistan sont en relation car l’OTAN aide les autorités afghanes à assurer la sécurité du pays et veille à ce qu’il ne puisse plus jamais redevenir un sanctuaire pour les terroristes.  Cette aide est apparue à la suite de l’attentat du 11 septembre 2001 pour chasser du pouvoir les talibans. A ce moment, l’objectif était de détruire les camps d’entraînement d’Al-Qaeda en Afghanistan et de tuer les dirigeants de l’organisation.

En 2003, les autorités afghanes avait fait une demande d’assistance à la FIAS (Force internationale d’assistance à la sécurité) qui est dirigée par l’ONU, pour aider à la sécurité et à la formation. L’objectif était de mettre sur pied des forces professionnelles, indépendantes et soutenables qui soient en mesure de garantir la sécurité de la population afghane dans tout le pays. Mais l’OTAN a achevé sa mission  récemment depuis le 28 décembre 2014 après 13 années d’intervention militaire comme cela était convenu avec les autorités afghanes. Cette présence occidentale a permis la reconstruction du pays et le retour de millions de réfugiés. La population de Kaboul, la capitale de l’Afghanistan, a été multipliée par dix et l’économie a repris. La population a aussi voté massivement lors de l’élection présidentielle de 2014, même si cette transition démocratique a été marquée par des accusations de fraude et un dangereux face-à-face entre les deux candidats du deuxième tour et leurs partisans. Cependant, un soutien, un engagement sera encore présent dans ce pays, de différentes façons. Une mission, appelée « Resolute Support » est lancée en ce qui concerne la formation, le conseil et l’assistance aux forces et aux institutions afghanes avec l’aide de 16 000 à 18 000 hommes déployés. De plus, des engagements financiers sont renouvelés jusqu’à, pour l’instant, fin 2017. Enfin, les dirigeants de l’OTAN vont renforcer les consultations politiques et la coopération pratique pour affirmer un partenariat durable avec l’Afghanistan. Malgré cette aide important, il y a eu dernièrement une attaque qui a été lancé par les forces afghanes contre les talibans, qui est l’une des plus meurtrières depuis le départ de l’OTAN. De plus, l’OTAN a perdu 3 485 soldats en Afghanistan depuis 2001, ainsi qu’1 million de militaires et civils ont été déployés et 1 000 milliards de dollars ont été dépensés entre 2001 et 2014. Malgré tous ces moyens mis en œuvre, les talibans contrôlent toujours des régions, Al-Qaeda se réimplante et plus de six Afghans sur dix disent souffrir de pauvreté. Il est alors difficile de venir à bout des talibans, surtout quand on voit les nombreuses attaques à Kaboul. D’ailleurs, les victimes civiles ont augmenté de 19% en 2014 selon les Nations unies et la police et l’armée afghane ont perdu plus de 4 600 hommes au cours des 10 premiers mois de 2014, soit plus de pertes que l’OTAN depuis 2001.

Pour finir, le sol afghan est l’un des plus dangereux au monde à cause des mines, munitions et bombes de tous calibres qui sont encore sur le sol. L’OTAN est partie en laissant derrière lui le pays avec des engins mortels. Selon des experts, environ 10% des projectiles n’explosent pas et peuvent rester actifs pendant des années, lors d’un engagement militaire.

        La guerre OTAN-Russie a commencé à cause des évènements en Ukraine et des désaccords qui existent entre ces pays surtout depuis le retour de Vladimir Poutine à la présidence. Les pays occidentaux encouragent les organisations comme l’OTAN, qui contribuent à généraliser la stabilité européenne, alors que la Russie pense que ces organisations déstabilisent la sécurité. Moscou a l’impression d’être mis de côté par les pays de l’ouest et ne veut alors pas devenir un partenaire de l’OTAN. De plus, l’OTAN accuse la Russie d’agression contre l’Ukraine et d’annexion illégale de la Crimée alors que les russes reprochent à l’OTAN d’être trop agressive, même si les conflits précédents ont montrés plutôt l’incapacité de l’alliance atlantique. Le secrétaire général accuse la Russie de « ne pas avoir fait un seul geste pour rendre la paix possible en Ukraine ». Les puissances de l’OTAN ont alors mis en place un régime pro-occidental et antirusse en encerclant militairement la Russie, certains qualifient cet acte comme une « décision provocatrice contre Moscou ». Seuls les pays de l’OTAN disposant de suffisamment d’équipements militaires de haute technologie et de soldats bien entraînés peuvent participer à cette décision, qui est très dangereuse car la Russie dispose de l’arme nucléaire. L’Allemagne va jouer un rôle important car on leur a réclamé un programme de réarmement de l’armée mais son budget de la défense est passé de 3 à 1.2 pour cent du produit intérieur brut. L’OTAN envisage donc d’adopter un « readiness action plan » pour pouvoir déployer en moins de 48h 4 000 soldats, « il s’agit d’être plus visible et de frapper fort si nécessaire » , déclare Anders Fogh Rasmussen, homme politique danois et secrétaire général de l’OTAN. L’OTAN veut montrer aux russes que s’ils franchissent leur territoire, des militaires américains et européens les attendent. Pour la Russie, c’est considéré comme une menace directe contre leur sécurité. L’Alliance a promis à l’Ukraine de soutenir son armée par des programmes de modernisation. La présence militaire de plus en plus importante de l’alliance atlantique aux frontières russes ainsi que les menaces, les contre-menaces de l’OTAN et de la Russie a emmené le ministre des affaires étrangères russe à déclarer qu’il s’agissait de « la crise la plus sérieuse depuis l’époque de la guerre froide ». Le président russe a d’ailleurs déclaré « mieux vaut pas nous chercher », il ne compte pas se laisser faire et  tout cela peut très mal finir.

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