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L'homo sapiens est il un homo economicus

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Par   •  11 Avril 2014  •  Commentaire de texte  •  2 072 Mots (9 Pages)  •  738 Vues

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Chapitre 2 : L’homo sapiens est il un homo economicus ? Retour sur la rationalité.

I Les choix économiques dans un contexte d’incertitude

-De nombreux choix économiques se font dans un contexte de forte certitude.

-La théorie économique étudie les choix des individus qui sont confrontés à des alternatives risquées.

-Une rationalité encore plus affirmée de l’homo economicus.

1) Qu’est ce que le risque ?

Définition : Il y a du risque dès lors que l’information n’est pas parfaite,, incomplète. Dans un environnement risqué, l’agent économique doit faire des anticipations qui peuvent être de qualité différente qui peuvent être pertinente selon votre qualité d’information.

Ex : L’achat d’actif financier constitue le meilleur exemple de choix en univers risquée puisque les bénéfices ne peuvent pas être anticipés de manière certaine.

Chaque action est associé à des issues possibles et c’est là ou se situe le risque, on ne sait pas ou est l‘issue qui va effectivement se réaliser.

2) Comment décrire le risque ?

La 1ère étape d’une action risquée est de faire la liste de chaque issue possible

La 2ème étape d’une action risquée est d’associer une probabilité à chacune des issues possibles.

Une situation risquée est une situation dans laquelle on peut probabilisé les événements possibles. Les individus connaissent les probabilités associés aux issues.

Le risque, par opposition à l’incertitude est le cas où on ne peut pas probabilisé les événements possibles.

Probabilité objective : C’est la probabilité réelle qu’un événement se réalise qui va dépendre de la fréquence à laquelle les événements se réalisent.

Probabilité subjective : Mesure qui va intégrer notre propre expérience, notre appréhension de l’arrivée des événements. Il peut émerger une différence entre l’interprétation objective et subjective.

3) L’utilité espérée

Définition : C’est la moyenne pondérée des utilités associées à toutes les issues possibles.

C’est la somme des utilités que me rapporte chaque état du monde multiplié par la probabilité que chaque issue (état du monde) se réalise respectivement.

Les attitudes vont être différente en fonction du degré d’addiction au risque.

4) Attitudes fac au risque

Les attitudes vont être différentes en fonction du degré d’addiction au risque.

-Aversion au risque : Un individu est averse au risque s’il préfère un revenu donné certain à un revenu risqué ayant la même valeur espérée.

Ex : Obtenir un revenu certain de 20 000€ obtenir un revenu de 10 000 € avec une probabilité de 0,5, ou obtenir un revenu de 30000 à une probabilité de 0,5

-Neutralité face au risque :

-Goût pour le risque : Tendance à préféré les revenus incertains avec une utilité espérée élevée.

5) Comment réduire le risque ?

-Diversification : Important pour les agents qui investissent sur les marchés financiers, ou bien dans différentes banques.

Toutes les valeurs ne régissent pas de la même manière. Un agent économique qui investit tout son capital sur une même valeur il va prendre beaucoup de risques. S’il investit dans des domaines variés (diversification de porte feuille) il y aura mécaniquement moins de risques.

-L’assurance, on quitte les marchés financiers. Ce sont un outil de réduction du risque. On paye pour éviter le risque, pour ne pas payer un événement qui nous coute.

-L’obtention d’informations : On réduit le risque en améliorant son information sur notre choix économique.

II Retour sur la rationalité

En univers risqué, le choix rationnel est plus complexe.

C’est également un contexte propice à l’émergence de failles du point de vue de la rationalité du consommateur.

1) La théorie des perspectives

Théorie fondamentale pour le choix en univers risqué. Théorie de Kahneman et Tversky . Question de l’analyse de la décision risquée.

Ils vont monter que ce critère d’utilité espérée n’est pas valable en univers risqué. Remise en question de la théorie de l’utilité espérée.

C’est une théorie qui va être appliqué essentiellement en finance comportementale.

Son contenu :

-Les informations nécessaires pour prendre une décision dans un univers risqué :

-Les valeurs d’utilités des issues possibles.

-La probabilité de réalisation des issues.

-Cette théorie va montrer que face a cette question de probabilité, nous ne réagissons pas tous comme l’homo economicus. Le problème est l’évaluation de ces probabilités. Dans la grande majorité des cas, les agents ont tendances à surestimer les faibles probabilités (les gens qui jouent au loto) et a sous estimer les fortes probabilités. Une vision subjective déformée des probabilités => Fonction de transformation des probabilités.

- Un second résultat de la théorie :

Evaluation asymétrique des perspectives de gain et de perte :

La perspective de perdre de l’argent parait à un agent économique beaucoup plus décisive (elle l’affecte bien plus) que de gagner la même somme d’argent. La fonction d’utilité croit beaucoup plus rapidement pour les pertes que pour les biens.

La rationalité n’émerge pas seulement dans les univers

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