Le travail n'est-il qu'une contrainte?

Le travail est au cœur de la société moderne et la recherche d’un emploi fait parBe des grandes inquiétudes de notre temps. Pourtant la significaBon de « travail » amène à l’idée d’une contrainte alors que le travail semble nécessaire pour survivre. Le travail est avant tout une acBvité impliquant de se soumeMre à des règles dont on ne décide pas. Ainsi pendant longtemps l’Homme s’est soumis à des contraintes pour vivre alors que l’Homme serait fait pour penser. Le travail est-il inhumain ? Finalement est-ce que le travail est-il fait pour l’Homme ?

Nous étudierons, tout d’abord, pourquoi le travail est bénéfique pour l’Homme pour ensuite s’intéresser à l’aspect dangereux du travail. Enfin on verra que le travail est une nécessité pour l’Homme.

Le travail est tout d’abord bénéfique à l’Homme car elle peut être la source d’humanité. En effet lorsque les animaux travaillent, ils ont chacun une acBvité propre à leurs êtres. Ainsi, Karl Marx, dans le Capital, disBngue les producBons humaines des producBons animales non pas par leur habilité ou la perfecBon de la réalisaBon, mais par la présence de l'esprit dans le travail : « ce qui disBngue dès l'abord le plus mauvais architecte de l'abeille la plus experte, c'est qu'il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche ».

De plus, l’Homme a une infinité de besoins. Alors celui-ci va assouvir ses besoins grâce au travail qu’il va fournir de lui-même. De ceMe manière il va pouvoir développer des facultés qui lui permeMront de devenir un être moral. Or l’Homme est un être qui possède des désir s qui lui sont naturellement propre. Il va, aussi, désirer ce qu’autrui possède puisqu’il ne le possède pas.

Marx expose une nouvelle vision du travail. Il va développer l’idée que le travail est une forme de libéraBon. En effet, sans le travail, l’Homme ne pourrait développer ses facultés et ne serait donc pas « humain ». Ainsi l’Homme est ce qu’il produit puisque le travail détermine ce qu’on est. Aujourd’hui la majorité des enfants étudient pour ensuite travailler dans un domaine qu’ils aiment et ainsi se libérer.

Cependant le travail ne se limiterait pas à être libérateur ou même producBon de l’Homme. En effet, même si l’on aime notre domaine travail, on peut être soumis à l’esclavage. En quoi le travail peut-il être dangereux pour l’Homme ?

Autre fois le travail était considéré comme inhumain puisqu’on avait moins de liberté à choisir ce qui nous rendait heureux. Alors le travail étant inhumain, on parlait d’esclavage. Selon Aristote, tout être à une finalité et l’acBvité permet de développer des facultés de la pensée. L’esclavage obligeait les plus faibles à travailler car les plus « forts » avaient la liberté de penser.

Le travail peut être aussi uBlisé comme instrument d’oppression. Dans la mesure où la première foncBon du travail est de permeMre aux êtres humains de produire collecBvement leurs moyens de subsistance, son organisaBon est définie au niveau social plutôt qu’individuel. Il est donc probable que des rapports sociaux inégaux s’accompagnent de formes de travails elles-mêmes inégales. C’est

notamment le cas lorsque l’organisaBon de la producBon est entre les mains d’une classe sociale qui possède l’essenBel

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