Le projet encyclopédique

Encyclopédie

1. Il n'y a pas de spécialisation au XVIIIe siècle, elle couvre tous les domaines : science, philosophie, art, politique, religion, etc. Ceci explique la production de dictionnaires et de résumés littéraires qui caractérisent le siècle, dont l'encyclopédie est l'ouvrage le plus représentatif.
2. Oui pour les auteurs la transmission est importante aux auteurs car ils ont tous donné pour laisser un héritage de savoir.
3. Et 4) Le projet d’encyclopédie a été largement remplacer par Internet.

Quel est le projet encyclopédique exposé par Diderot dans ce texte ?

L’encyclopédie ouvrage où l'on expose méthodiquement (dans un ordre logique ou formel, par ex. alphabétique) les connaissances dans tous les domaines. Dans ce texte qui est un extrait de l’encyclopédie écrit par Diderot et d’Alembert ils nous parlent du projet de l’Encyclopédie. Nous allons répondre à la problématique « Quel est le projet encyclopédique exposé par Diderot dans ce texte ? » Dans une première partie nous allons voir le projet ambitieux de L’Encyclopédie dans une deuxième parties nous allons voir les bienfaits que l’Encyclopédie apporte aux hommes et dans une troisième parties la principale contrainte de l’Encyclopédie.

Tout d’abord à travers leur encyclopédie, Diderot et D'Alembert ont élaboré un plan ambitieux pour répertorier pour la première fois toutes les connaissances humaines et les rendre accessibles à tous. Pour y parvenir, ils ont recruté environ 140 contributeurs. Une encyclopédie est plus qu'un simple dictionnaire, elle change la façon dont les gens voient et comprennent le monde. Diderot a accepté le défi de créer son encyclopédie pour traduire l'encyclopédie anglaise d'Ephraim Chambers à la demande de ses collègues de l'imprimerie. Au lieu de cette traduction, le philosophe décide de se lancer dans un projet commercial de création d'un dictionnaire illustré. Ce livre vise à démontrer que le progrès existe et qu'il est le résultat d'une longue accumulation de découvertes scientifiques. Ses auteurs s'en sont pris au dogme véhiculé par la monarchie et l'Église. Ils se permettent de défier ces institutions. Parmi les collaborateurs de Diderot, d'Alembert et Chevalier de Jaucourt figurent en premier, près d'un tiers des soldats qui ont écrit l'encyclopédie. De son côté, le philosophe est l'auteur à lui seul de plus de 6 000 des 72 000 articles de cet ouvrage. En tant que directeur des programmes, il a recruté certains des talents les plus prestigieux de son époque, corrigeant et synthétisant des milliers d'articles. Mais par crainte de la censure royale, les savants, ingénieurs et lettrés qui ont participé à la rédaction démissionnent un à un, de peur de perdre leurs pensions et privilèges. Seul d'Alembert a continué à soutenir l'entreprise, même après avoir quitté la direction en 1759. Sans la ténacité de Diderot, l'encyclopédie en 28 volumes n'existerait pas. A plusieurs reprises, il se retrouve seul à supporter le poids de ce travail massif, alors même qu'il va en prison pour avoir publié des articles subversifs. Cependant, il a grandement bénéficié de l'aide de son éditeur André Le Breton, qui lui a permis d'imprimer secrètement ses publications à Neuchâtel, en Suisse.  

Après Le but d'une encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses à la surface de la terre ; de montrer tout le système à ceux qui vivent avec nous, et de le transmettre à ceux qui viendront après nous ; afin que le travail des siècles passés ne devienne pas inutile pour les siècles à venir Travail ; nos neveux sont mieux éduqués et en même temps plus gentils et plus heureux, et nous ne mourrons pas sans les avantages que les humains méritent. L'essor de l'imprimerie succède aux traités techniques produits à l'époque de Louis XIV, ainsi qu'aux recueils de mémoires académiques, au Dictionnaire universel (dont l'âge d'or débute à la fin du XVIIe siècle), ou encore aux idées de Conférencier Bacon, le fondateur de la science expérimentale moderne, mais l'encyclopédie Il y a aussi de nombreuses innovations. En intégrant ce qu'on appelait alors "l'art mécanique" dans le cercle du savoir, en donnant à l'illustration une place inédite, en associant la logique des lettres du dictionnaire à son raisonnement, des rapprochements intellectuels ont été rendus possibles. C'est aussi un ouvrage collectif, qui ne se limite pas à une compilation d'un livre comme ses prédécesseurs, mais puise directement dans les meilleurs scientifiques, philosophes et écrivains de l'époque, dont Rousseau, Voltaire, Montesquieu, Dao Benton, et bien sûr Diderot et d'Alembert lui-même.

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