Dissertation : "Quand bien même la fin du monde serait pour demain, je n'en planterais pas moins mon pommier"

La fin du monde, une bien étrange peur qui pourtant est partagée par beaucoup d’êtres humains, mais quelles attitudes adopter face à celle-ci ? Faut-il continuer à se battre pour défendre la vie, ou au contraire, profiter des derniers moments de bonheur qui nous sont accordés ? Martin Luther nous partage sa vision de la question avec cette citation : “Quand bien même la fin du monde serait pour demain, je n’en planterais pas moins mon pommier”. Cette philosophie de penser rejoint la première proposition d’action, celle où la résistance et la volonté d’agir sont prédominantes. Cette phrase est en désaccord avec l’idée qu’il faut arrêter de se prendre la tête et qu’il faut plutôt jouir de ce que la vie a à nous accorder dans les derniers moments. Mais nous allons voir que ce n’est pas forcément les meilleurs comportements à avoir face à une telle situation. Un compromis existe entre les deux : celui où nous continuons la lutte mais pas jusqu’à s’y enfermer et ne plus voir ce qui pourrait nous rendre heureux. Nous allons donc approfondir chaque vision et comportement possible face à une fin du monde imminente.

Pour commencer, il faut se poser la question du rôle de chaque individu dans une société. Cette dernière est constituée d’Hommes qui travaillent main dans la main afin d’établir un équilibre où il fait bon vivre. Chacun a une place à jouer, et personne ne doit perturber ce système même à l’approche d’une fin du monde. Il ne faut pas baisser les bras et abandonner tout le travail qui a été mis en place. L’auteur de la citation veut faire comprendre qu’il faut maintenir la vie, représentée par le pommier, et que si tout le monde arrose cet arbre, que si tout le monde fait sa part du travail, l’espoir persistera et chacun pourra avoir le bonheur de récolter les fruits bien mûrs du pommier. Pierre Rabhi, agriculteur, romancier et fondateur de l’association colibri, explique cette vision de pensée en comparant la société à une forêt où vivent plusieurs animaux. Un jour, un incendie frappe cette forêt et tous les animaux ne bougent pas, ne sachant pas quoi faire, mais un d’entre eux, un colibri, persiste à vouloir éteindre le feu en mettant quelque gouttes d’eau dans son bec. Tous se moquent de lui et de l'inefficacité de son action mais le colibri réplique en disant que lui, au moins, il aura fait sa part du travail. Si nous agissions tous comme ce petit oiseau, ne serait-ce que par de simples actes, l’incendie qui pourrait ravager notre société serait vite éteint.

Ensuite, vint la question de la vie et de pourquoi devrions nous la défendre. Etre actif est certainement la meilleure des solutions. Il est, bien sûr, évident et connu que les personnes lasses et adeptes de la procrastination ne peuvent pas atteindre le bonheur de l’accomplissement d’un projet de vie vu que pour cela, il faut donner de sa personne et se battre pour atteindre son but. Ils ne peuvent donc pas faire avancer les choses et faire pousser le pommier.

Pour terminer cette thèse, j’aimerais parler d’un exemple concret où le fait de s’être battu et attaché à la vie a fait qu’aujourd’hui la personne concernée peut sourire et profiter du quotidien. Jean-Jacques Blanchet, un jeune homme atteint du cancer du poumon, était au plus mal. Les médecins n'étaient pas très optimistes mais malgré les diagnostics, Jean-Jacques a décidé de se battre pour pouvoir guérir et profiter de nouveau de la vie. Il aurait pu lâcher prise, et prospérer ses derniers jours, mais ce n’est pas la voie qu’il a choisie et ce n’est certainement pas aujourd'hui qu’il regrette ce choix.

En conclusion, il est important de continuer de bouger et de se battre même dans les moments plus difficiles pour ne pas être spectateur de la situation et ne pas être soumis à celle-ci.

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