La mort est mon métier, Robert Merle
Commentaire de texte : La mort est mon métier, Robert Merle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gabi49Dupless • 3 Octobre 2022 • Commentaire de texte • 753 Mots (4 Pages) • 495 Vues
Le texte que nous allons étudier est extrait de « La mort est mon
métier >>, roman écrit par Robert Merle en 1958. Ce livre raconte l'histoire
de Rudolf Lang, un soldat allemand pendant la seconde guerre mondiale.
Ce personnage est issu d'une histoire vraie celle de Rudolf Hoss. Dans ce
texte issue du chapitre 1934, le narrateur raconte un dialogue entre Rudolf
et Elsie, sa femme, qui a découvert la réalité cruelle du métier de son mari :
chef d'un camp de concentration où l'on tue des juifs. Notre objectif
d'étude sera de voir comment la femme de Rudolf essaye de lui ouvrir les yeux sur son
obéissance étouffante.
Afin de répondre à cette problématique, nous
analyserons dans un premier temps de quelle façon elle tente de lui
ouvrir les yeux et fait naitre le doute chez lui. Nous travaillerons ensuite
sur la soumission totale de Rudolf et comment il se dédouane de ses actes et de sa
responsabilité.
Ce texte met en immersion le lecteur dans une dispute conjugale où Rudolf et sa
femme, Elsie s'oppose entre accusation et défense, dégout et soumission.
Pour la plupart des interventions d'Elsie, l'auteur utilise de phrases
exclamatives pour nous montrer la forte intensité du dialogue. Robert
Merle qualifie le discours d'Elsie avec des compléments circonstanciels de
manière « avec dérision », « avec un mépris horrible ». Le lecteur ressent
ainsi les émotions d'Elsie envers Rudolf. Elsie est choquée d'avoir appris ce
que fait son mari. Elle tente de lui ouvrir les yeux sur la cruauté de son
métier. Les trois questions introduites par « pourquoi » dans une même
réplique prouve l'insistance d'Elsie pour lui faire comprendre la bêtise de
son obéissance. Les adverbes de manière << brusquement »,
« violemment » insistent sur son langage corporel d'Elsie qui met en scène
son dégout. Elsie essaie de montrer à Rudolf que qu'il fait inhumain, en
posant plusieurs fois des hypothèses par exemple : « si on te donnait
l'ordre ». La répétition de « tu le ferais » amplifie ces interrogations
accusatrices qui ne sont pas d'ailleurs sous forme de question mais
indirectement.
Pour autant, cette dernière réplique « naturellement » illustre la
soumission totale de Rudolf aux ordres.
En effet, dès le début de texte Robert Merle, décrit Rudolf comme
un robot « je n'arrivais plus à penser » ou bien avec « rouage ». Le verbe
« raidis
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