Le Mal
Commentaire d'oeuvre : Le Mal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 6 Mai 2014 • Commentaire d'oeuvre • 3 032 Mots (13 Pages) • 1 022 Vues
Commentaire rédigé : Le Mal
Intro
"Le Mal" est un sonnet qui a été extrait du receuil Poésies en 1870. Il est composé de deux parties : - Deux quatrains qui parlent du champ de bataille et de la Nature. - Deux tercets qui parlent de la religion.
L'auteur de ce poème est Arthur Rimbaud. C'est un poète francais qui écrit ses premiers poèmes à l'âge de 15 ans. Ce poète est libertaire, cela signifie qu'il est pour l'anarchie, c'est un marginale, un révolté qui critique la bourgeoisie dans certains de ces poèmes.
Dans ce poème, Arthur Rimbaud parle de la guerre qui éclate en 1870. Il accuse les hommes politiques d'être responsables de ce carnage et il les accuse également d'être complices de la religion.
Problématique : Comment Arthur Rimbaud s'appuie sur une dénonciation de la guerre pour se livrer à une condamnation plus large de l'Eglise ?
Le commentaire comportera 2 axes :
- La dénonciation de la guerre - Une image péjorative de la religion
La dénonciation de la guerre
Arthur Rimbaud veut choquer et faire réaliser aux lecteurs l'horreur de cette guerre.
1. Le carnage
Dans ce poème, Arthur Rimbaud emploit le champs lexical de la guerre : "mitraille", "bataillons en masse", "feu"... Il utilise également des hyperboles pour augmenter l'ampleur de ce conflit : "en masse", "folie épouvantable", "cent milliers d'hommes" Il dénonce la guerre avec des termes plus ou moins vulgaires, comme par exemple : " crachats rouges " qui est une métaphore symbolysant le feu, le mal. Il utlise le terme "crachat" pour choquer les lecteurs et attirer encore plus leurs attentions sur l'atrocité de cette guerre. Arthur Rimbaud utilise également une métaphore pour évoquer la trajectoire des balles dans les deux premiers vers : il parle de "sifflement" et on peut aussi laisser supposer que "les crachats rouges" représentent le feu sortant des armes. Mais le poète essaie également de créer un contrast entre cette violence, cette mort omniprésente et la Nature, qui est vivante : Il joue sur les couleurs : " l'infinie du ciel bleu " s'oppose aux " crachats rouges ", et il évoque l'été, l'herbe, la joie... Comme si il voulait faire réaliser aux lecteurs a quel point ce carnage est entrain de détruire cette Nature, cette Nature qui a pourrtant créer l'Homme. Le poète emploi des points d'exclamations ou encore des tirets en plein milieu du poème (" - pauvres morts ! ") pour montrer sa désolation envers les soldats.
2. La déshumanisation
Arthur Rimbaud insiste sur le fait que les soldats ne sont que des "pions", qu'ils ne sont plus des hommes individuels : "Qu'écarlates aux verts" est une métaphore qui désigne les troupes françaises (rouges) et les troupes prusses (verts), il les considère comme une masse. Le poète va encore aller plus loin en qualifiant les hommes morts de "tas fumant", ces mots ne sont pas respectueux et ont une sonorité dur car son but est encore une fois de choquer les lecteurs et de dénoncer ce carnage. C'est la raison pour laquelle il emploi la déshumanisation.
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