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« Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui, coopère avec lui ». Martin Luther King.

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Par   •  1 Février 2017  •  Dissertation  •  619 Mots (3 Pages)  •  5 685 Vues

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Dissertation

 « Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui, coopère avec lui ».  Martin Luther King.

  Présent sur terre depuis l’apparition de l’homme, il est à l’origine d’atrocités, d’incompréhensions, de malheur sur terre... Vaste sujet, les philosophes de tout temps et de tous horizons tentent de résoudre cette question existentielle, dont personne n’a jamais, et n’auras surement jamais une réponse qui convienne à tout le monde. Nous parlons ici du mal. Qu’est-ce que le mal ? D’où vient-il ? nous ne sommes pas ici pour répondre à ces questions. Mais nous allons l’illustrer par la célèbre phrase de Martin L.K « Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui, coopère avec lui ».

Nous tenterons de répondre à cette phrase par un paragraphe pour, et un paragraphe contre, illustrés par le contexte de la lutte raciale aux Etats –Unis.

Pour commencer, cette citation nous dévoile la contestation comme arme contre le mal et l’oppression. Pour Martin L.K, la contestation doit être utilisée comme faire valoir de nos droits. Se taire serait se soumettre, être passif et complice, même si on n’y participe pas physiquement. Il y a donc deux type de participation : l’active, qui est physique, et l’inactive, qui est l’absence de contestation. Ici, dans le contexte du conflit racial contre qui M.L.K se battait, la contestation correspond aux prémices de la revendication de la liberté. Ne pas se battre pourrait donc être vu comme une acceptation de ce manque de liberté, une soumission totale, sans indifférence. Comment l’être humain pourrait accepter, même intérieurement le fait de ne pas être libre ? A moins d’un “bourrage de crâne » de génération entière, dès le plus jeune âge, cela semble invraisemblable.

C’est pour cela qu’il faut d'abord préciser que cette citation a été citée dans un contexte de lutte raciale, et il faut faire attention à ne pas citer cette phrase hors contexte, car la coopération se trouve d'abord dans l'idée, avant l'acte. Cette phrase est bien trop manichéenne pour avoir une valeur générale. Il n’y a pas d’alternative. Elle est catégorique : soit on lutte pour faire le bien, soit on coopère avec le mal. Il n’y a pas de demi-mesure, et c’est cela qui la rend « dangereuse ». Elle a une volonté de motiver les gens à se rebeller, mais elle est culpabilisante pour celui qui n'a pas les moyens de lutter. Selon le psychanalyste Freud, l'homme obéit par crainte de la mort. Est-il dès lors légitime d'affirmer que la contestation est un désir de vie ? La peur. C’est la plus grande faiblesse de l’homme. Elle peut être incontrôlable. Nous ne sommes pas tous égaux face à la peur de mourir, la peur de subir des violences physiques (nous sommes toujours ici dans le contexte de la lutte racial aux Etats Unis). Qui sommes-nous dès lors pour juger une personne qui peut être différente de nous sur le pan émotionnel ?

Ne pas agir ne signifie pas forcément être d'accord avec le mal. Le fait de ne pas être d'accord avec le mal, même si on ne peut lutter physiquement, c'est déjà une forme de résistance.

Pour conclure, il faut essayer de replacer cette phrase dans son contexte. Le fait ne pas être d'accord avec le mal, même si on ne peut pas lutter est déjà une forme de résistance. Faisons ce qu’il nous semble juste et bon, ne comparons pas nos actions à celles des autres. Laissons chacun avec sa conscience, ses qualités, et ses défauts. Battons-nous pour ce que nous voulons, essayons de trouver des partisans prêts à se battre pour une cause qui nous semble juste, mais ne jugeons pas les autres s’ils ne font pas ce que nous désirons qu’ils fassent.

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