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Les leçons qu'une personne civilisée devrait apprendre de ce monde sauvage

Commentaire d'oeuvre : Les leçons qu'une personne civilisée devrait apprendre de ce monde sauvage. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Septembre 2013  •  Commentaire d'oeuvre  •  571 Mots (3 Pages)  •  972 Vues

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images ces quatre textes et le tableau de Gauguin donnent de l’homme naturel et en quoi ces textes sont des leçons pour l’homme dit « civilisé » . Nous commencerons par voir en quoi ces auteurs font l’éloge de l’homme naturel puis les leçons que l’homme civilisé doit tirer de ce monde sauvage.

Tahiti

Les comparaisons entre les deux civilisations reviennent souvent dans les différents textes. Les Européens ont, depuis longtemps, eu la volonté de conquérir de nouveaux espaces inconnus et de réduire en esclavage les peuples s’y trouvant. Diderot souligne très clairement ce fait, par la voix du vieux Tahitien, lorsque les Navigateurs projettent dans leurs cœurs « le vol de toute une contrée ». Les Indigènes, eux, en revanche, ne s’intéressent pas à la possession et pratiquent le partage de tous leurs biens : « tout ce qui est nécessaire et bon, nous le possédons ». Ces derniers cherchent seulement à répondre à leurs besoins essentiels : « lorsque nous avons faim, nous avons de quoi manger, lorsque nous avons froid, nous avons de quoi nous vêtir ». Gauguin reprend cette idée, lui aussi, et présente des Indigènes sans bien superflu, vivant dans une certaine paix de l’esprit au bord de l’eau, alors que de leur côté, les Européens, par leur convoitise, imposent le travail, dénoncé par Diderot : « Quand finirons-nous de travailler ? ».

Une des questions souvent retrouvée dans ces œuvres est : qui de l’homme civilisé ou des Indigènes est le plus sauvage ? Ces auteurs ont tous pour objectif de combattre les idées reçues sur les prétendus sauvages. Bougainville décrit le chaleureux accueil délivré par les Otaïtiens à son arrivée : « tous venaient en criant « Tayo » et en nous donnant mille témoignages d’amitié. » De plus, ils n’hésitent pas à partager ce qu’ils possèdent « Ils nous pressaient de choisir une femme et de la suivre à terre ». Quant à la pratique du cannibalisme dont on les accuse, Michel de Montaigne répond que « Ce n’est pas comme on le pense pour s’en nourrir », « c’est pour manifester une très grande vengeance ». Il précise que les Européens, même s’ils appellent les Indigènes « Barbares », « les surpassent en tous types de barbarie » et que « jugeant bien de leurs fautes, nous soyons si aveugles a l’égard des nôtres ». Si les Indigènes usent du cannibalisme au nom de la vengeance, les Européens utilisent d’autres méthodes encore plus barbares au nom de la Religion.

Tous les auteurs donnent une image idéalisée de l’homme sauvage en le présentant comme pur, innocent et par conséquent digne de respect. Ils utilisent pour cela un type de discours didactique et souvent épidictique. Ainsi, ils combattent les préjugés européens contre les sauvages en posant la question de l’altérité. L’homme civilisé a beaucoup à apprendre de ce monde sauvage encore préservé. Ces textes poussent le lecteur à la réflexion et au respect de l’autre, l’amenant à réfléchir sur l’être humain en général, ses besoins primaires et sur la relativité des mœurs ou des religions. La colonisation est aussi dénoncée comme un acte de brigandage et d’atteinte aux droits de l’homme. Comme Gauguin l’a peint sur son tableau, l’être humain ne rêve-t-il pas tout simplement d’un retour aux origines, un retour

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