Le déterminisme

        Dans les années 60 le psychologue Stanley Milgram va mener a bien des expériences sur la capacité d’une personne a obéir a une autorité il veut notamment comprendre pourquoi lors des procès des dirigeants nazis ceux ci prétendaient obéir a leur hiérarchie et ne faire que suivre les ordres et n’étaient donc pas responsables des atrocités qu’ils avaient commises. Les résultats des expériences de Milgram vont révolutionner la psychologie.[pic 1]

Nous avons vu deux extraits de documentaires, l’un présentant l’expérience de Milgram a l’université de Yale en 1962 et le deuxième datant de 2009 appliquant l’expérience de Milgram a un sujet plus contemporain, la télévision.

Ces deux expériences posent des problèmes philosophiques : Les principes et les valeurs dictent ils toujours nos actions ? Doit on toujours obéir a une autorité sous prétexte qu’elle représente une forme de vérité et de pouvoir ? (Spécifique a l’adaptation télé) : La présence d’un ‘’public’’ a elle une influence sur nos actions et nos choix ?

        L’expérience de Milgram montre qu’une grande partie des sujets est influençable par une autorité. Dans le cadre de cette expérience cette autorité est représentée par les scientifiques, un facteur non négligeable est que les différents sujets ont confiance en la science et la médecine car ils se sont portés volontaires pour participer a l’expérience. Cela montre que la confiance que l’on porte en une autorité joue dans nos décisions. Dans l’expérience quand l’examinateur sort de la pièce alors le taux d’obéissance tombe a 20 pourcents : la figure d’autorité a donc une influence sur notre libre arbitre.  Cela montre aussi la volonté d’être cohérent dans ses choix (le sujet se dit qu’il ne peut plus s’arrêter maintenant qu’il a commencé), la peur de la punition ou de la réprimande de la peur de l’autorité, le fait qu’il soit plus simple et moralement acceptable de s’écraser et d’obéir face a une forme d’autorité que de s’insurger et de contredire cette dernière, le souhait de l’homme d’aller dans le sens de son prochain (dans l’expérience de Milgram se pose le problème d’aller dans le sens de l’élève ou dans celui de l’examinateur)

À la fin de l’expérience les sujets sont mis au courant du but véritable de cette dernière, dans l’extrait du documentaire le ‘‘professeur’’ se dédouane des actions qu’il a commises et dit qu’il protestait et n’était pas d’accord néanmoins il les exécutait cela montre que certaines personnes peuvent exercer une forme d’autopersuassion pour se rassurer personnellement et faire reposer ses prises de décision sur quelqu’un d’autre, souvent une autorité.

Dans le second extrait l’expérience est adaptée a la télé mais les variantes sont similaires pour essayer d’observer les mêmes comportements et voir si les réaction ont changée avec le temps et l’arrivée des nouvelles technologies et de leur influence.

Un changement notable de variable est l’ajout d’un public : le professeur n’est plus seul dans la pièce avec l’examinateur mais il est entoure de personnes venues assister a un spectacle, ces gens ont des attentes envers lui et si il arête le jeu ce n’est plus seulement la figure d’autorité (ici l’animatrice du jeu télévisé) qu’il pence décevoir mais l’entièreté du plateau avec le public et les équipes techniques.

Cette adaptation de l’expérience montre l’importance du regard d’autrui dans notre société actuellement pour une majorité de personnes. Les résultats de l’expérience le montre d’ailleurs : 80 pourcents d’obéissance contre 62 pour Milgram. Dans le jeu télévisé les gens vont en moyenne plus a la fin que dans l’expérience originelle.

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