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Thèse sur le bonheur d'Aristote

Cours : Thèse sur le bonheur d'Aristote. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Décembre 2012  •  Cours  •  718 Mots (3 Pages)  •  3 514 Vues

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Pour Aristote, le sens de notre existence consiste dans la poursuite du bonheur. Selon lui, le bonheur est le souverain bien par lequel je vais pouvoir m’orienté dans mon existence et choisir. Ce bonheur nécessite la perfection de mon être. L’homme ne peut pas se satisfaire du manque, il doit lutter pour que ses désirs soient satisfaits. Le bonheur est donc la satisfaction de mes désirs. Pour Aristote, la vérité sur le bonheur dépend de la connaissance de ce que je suis : il faut admettre que l’homme a une nature humaine , cela est nécessaire pour comprendre le bonheur. Aristote affirme que la vérité est l’adéquation de l’intelligence au réel : la vérité est donc un jugement qui porte sur la réalité. Des lors que mon jugement est adéquat à la réalité, il est vrai. Pour Aristote, la nature humaine est universelle, donc tous les hommes des lors qu’ils utilisent leurs raison peuvent connaître le bonheur. En cela, il affirme que seul celui qui a une juste vision de l’homme peut être heureux. Le bonheur dont nous parle Aristote est un bonheur vrai, concret : le plaisir ou la joie ne peuvent donc pas me permettre d’évaluer le bonheur car ce sont des critères subjectifs et pas maîtrisable. Or rechercher un état de bonheur subjectif ne va pas m’aider à atteindre le véritable bonheur. D’autre part, chez Aristote, la sagesse est le bonheur lui-même, seule la sagesse peut satisfaire pleinement mon être et répondre au besoins spirituels de l’homme. La sagesse chez Aristote est dans la vertu qui à la fois est stable et durable. J’atteint la plénitude des lors que je réalise la vertu de mon être. La vertu est une disposition, un état, qui résulte de la répétition d’actes. La vertu s’acquiert. Pour devenir vertueux il faut poser des actes régulièrement jusqu’à ce que ces actes deviennent faciles, aisés et sans effort. Aristote distingue deux vertus : la vertu de science et la vertu morale. La vertu de science consiste dans la philosophie et donc la connaissance : seul celui qui connaît peut être dans la vérité, et connaître son humanité est nécessaire pour atteindre le bonheur. La vertu morale, elle, consiste dans la réalisation du bien : il faut réaliser ce que je sais (idée de volonté). Aristote nous propose donc une philosophie de la contemplation (vertu de science) et de l’action (vertu morale). Dans la vertu morale, il distingue 4 autres vertus dîtes « cardinales » : la prudence, la justice, la force, la tempérance. Enfin, Pour Aristote, le souverain bien que l’homme doit poursuivre pour être heureux consiste dans l’amitié. Dans l’ « Ethique à Nicomaque », il affirme que « l’amitié est absolument indispensable à la vie : sans amis, l’homme ne voudrait vivre ». L’amitié chez Aristote est donc le souverain bien, la nature humaine exige cette amitié. Aristote pense que l’homme est un être raisonnable et sociable et pour lui, le fondement de la vie sociale est l’amitié. L’amitié doit être la valeur à partir de laquelle tout mes choix, toute mon existence va s’orienté. Cependant, Aristote distingue deux types d’amitié : l’amitié « eros » et l’amitié « philia ». L’amitié « eros » est fondée sur l’intérêt, la recherche exclusive du plaisir : c’est une amitié intéressé qui ne peut donc pas être durable et conduit à l’égoïsme. L’amitié « eros » s’oppose à l’amitié « philia »

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