Qu'est Ce Que Le Bonheur ?
Recherche de Documents : Qu'est Ce Que Le Bonheur ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laurane1410 • 18 Mars 2012 • 378 Mots (2 Pages) • 1 849 Vues
Distinguer le bonheur de la joie, jouissance en mouvement, alors, que le bonheur est stabilité, mais aussi de la béatitude, bonheur à son point de perfection extrême, bonheur parfait en quelque sorte, du bien-être, sensation plaisante apportée par la satisfaction de besoins physiques, de la félicité, bonheur sans mélange, calme et durable, « acmé » du bonheur en quelque sorte. Mais il y a aussi la prospérité, situation favorable et positive d'un individu sur le plan de la fortune et des agréments qui en découlent. Il y a, bien sûr, le plaisir, jouissance instantanée, essentiellement d'ordre sensible, l'euphorie, sentiment de bien-être général, état de confiance d'une personne, sans oublier le contentement, la satisfaction, la quiétude, cette tranquillité d'âme du sage, mais aussi la sérénité, qui désigne le calme de l'âme ! Ainsi, à travers toutes ces distinctions, pourrez-vous, enfin, définir le bonheur, dans sa spécificité, à travers les différents usages voisins du langage. Alors parvenons-nous au bonheur comme jouissance infinie, comme absolue stabilité et comme complet repos.
3-Le vrai bonheur consiste dans l'acceptation de la souffrance qui chemine vers la joie. *Faire du bonheur un simple objet d'espérance et du devoir la seule fin inconditionnelle de l'homme, c'est être conduit vers deux implications qui heurtent notre sens éthique. *Une telle conception de la destinée humaine méprisent les conséquences de son exercice. La réponse de Kant donnée au problème posé par Benjamin Constant en est la preuve. Si des hommes mal intentionnés viennent frapper à ma porte pour savoir où se cachent un homme qu'ils désirent tuer, dois-je leur dire la vérité et risquer mettre la vie en danger d'un innocent ? Pour Kant, le commandement de ne pas mentir prime sur ses conséquences. Disant la vérité, j'aurais fait preuve de bonne volonté, mais aussi de cruauté en livrant un innocent. (Voir Kant, Sur un prétendu droit de mentir) *La deuxième implication qui heurte notre sens éthique tient dans les présupposés idéologiques et religieux d'une telle position. Si nous devons travailler à mériter notre bonheur après la mort, c'est parce que nous avons travaillé, en péchant, à mériter notre malheur sur cette terre. La vie est dès lors condamnée parce que le mal et la souffrance qui l'habitent sont des conséquences du péché originel de l'humanité.
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