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Peut-on se satisfaire du monde

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Par   •  16 Novembre 2015  •  Dissertation  •  4 790 Mots (20 Pages)  •  1 042 Vues

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Cours n°1 : Partie 2 : Etat de nature, société, droit.

Comment penser l’émergence de normes à partir de l’état de nature ?

Descola demande si on peut naturaliser l’humain : en faire un être de passion. Ou alors sommes-nous une exception dans la nature ?

Sommes nous une exception qui se cherche (une empire dans un empire), ou seulement part de la nature ?

Existe-t-il alors un droit naturel ?

 Le positivisme juridique = doctrine toutes les normes qui régissent le comportement de l’homme par des législateurs.

On suppose alors que toutes les normes qui ont été

Kelsen texte :

Selon lui : on a tendance à distinguer la morale et le droit. Mais avant lui : déjà propositions de 2 types de distinction qui sont fausses entre la moral et le droit. Il le expose :

Il y aurait une différence de contenu entre morale et le droit. Exemple de la chasteté. lorsqu’on nous invite à la chasteté : est-ce un commandement morale ou juridique ? Pour Kelsen : c’est totalement indifférent, les ordres moraux et juridiques peuvent porter un jugement. Quelles sont les normes qui peuvent régir la vie sexuelle ? Le droit n’aurait rien à voir avec elle, ce serait attenté à la vie intime : donc ce serait que moral qui préconiserait la chasteté etc. comment des règles morales peuvent-elles limiter la vie sexuelle des individus ? La Bible dit : tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain : si y a une norme, il y a une pulsion très forte qui nous incarne (Freud : on a pas besoin d’interdire ce qui n’est pas désiré).  Donc qu’est-ce que la morale peut me dire face à un acte comme l’adultère :  est-ce que la fidélité est une valeur ? Dans ‘état de nature : non. C’est une règle qui décrit le comportement (rappelle monde hobbesien). Comment identifié la source de l’acte d’évaluation : qu’est-ce qui fait que je valorise, je dévalorise un comportement ? Je fais un acte infidèle : un jugement morale procède toujours de la réprobation d’un groupe. Donc un jugement moral = approbation ou réprobation d’un groupe. Reprendre Durkheim : c’est parce que l’individu est intégré à un groupe qu’il peut adopté un comportement moral. Que fais le groupe ? Il me communique des valeurs qui vont me moraliser : transmettre des valeurs qui permettront de contrôler les passions. Donc mon groupe aurait été : fidélité est une règle que je dois respecter. Est-ce qu’un groupe va réagir de manière uniforme fasse à un acte répréhensible ? Est-ce qu’un groupe d’amis va réagir de manière uniforme à mon acte d’infidélité : ceux qui approuvent secretement (tu as bien fait, mais faut pas que ça se sache que je pense ça) ; une autre partie : indifférente, on ne juge pas, ma morale ne me le permet pas ; et enfin dernière partie : les conformistes qui adoptent les valeurs dominantes (c’est pas bien wallah).

Par quels types de sanctions se manifestent la réprobation morale ? Ignorance, exclusion du groupe. On devient un pestiféré (=il devient contagieux, donc dangereux pour le groupe). Donc les ordres moraux sont sanctionnés. C’est pas parce qu’on peut les transgressé que les règles n’existent pas.  

Qu’est-ce que le droit et non plus la morale, a le droit de dire sur ce type de comportement : on a fait notre acte de fidélité, est-ce que le droit peut intervenir.

QU’est-ce qui distingue une sanction morale et juridique ? UN groupe qui en proie à une indignation morale aura une réaction désorganisée, on ne peut pas en déduire quel comportement sera plus fort. Alors que la réprobation juridique est socialement organisée : amende, prison…

Dans quelle condition l’infidélité peut être l’objet d’une sanction juridique : que s’il y avait un contrat de mariage. Donc sanction = divorce. Mais dans ce cas, divorce = obligation juridique qui s’en suit (pensions alimentaires, garde des enfants…). Donc la différence ce situe au niveau des sanctions :

  • Moral = désorganisée et imprévisible
  • Juridique = socialement organisée et prévisible.

Ex : roule trop vite sur l’autoroute : rarrete par les flics : on sait qu’on va se prendre une amene (juridique = prévisible), mais s’il me donne une baffe car veut me faire la morale (imprévisible).

Morale : régit la vie intérieure et Juridique : gouverne vie extérieure

Exemple du courage : est-ce que même d’un point de vu morale : le courage peut se réduire à un simple état d’esprit. « Retenez moi sinon je fais un malheur » = on veut qu’on le retienne. On peut pas avoir l’intention d’être courageux, ça se prouve par des actes. SI on est courageux : notre courage doit produire des effets, sinon, si c’est que des paroles, c’est de la lâcheté. ON ne doit pas se contenter de ce qu’on éprouve intérieurement.

Kant dit d’ailleurs : dans l’action morale, ce n’est pas l’intention qui compte, il n’a jamais dit ça. « J’avais de bonnes intentions », mais ça n’intéresse personne : Kant dit = si notre intention est pure, qu’on mobilise toutes nos forces pour la mettre en œuvre : on ne peut pas imputer l’échec à une bonne intention à condition qu’on ne s’est pas juste contenté de velléité. Le succès c’est : être à l’origine d’une action qui se hisse à la hauteur des circonstances dans un cas de figure précis.

« De tout son cœur » = la moindre hésitation porte atteinte à la totalité qui est mobilisée. Dieu en nous sonde les cœurs : il sait ce qu’on a fait, donc il sait qu’on a tout essayé.

La question de l’intention : est-ce que même pour un autre juridiquement censé ne juger que les conduites externes, une intension ne pas être juridiquement répréhensible ? Il semble difficile de deviner les intentions : faire un procès d’intention à quelqu’un : sur la base d’une intention qu’on attribue à quelqu’un, on en déduit un comportement possible = question que se pose tous les jours les services de renseignements = terrorisme. Comment fait-on pour les identifié ? Est-ce qu’on se sent surveiller ?

Nous allons devenir totalement prévisible (surveillance google…).

Faire un procès d’attention = attribuer à tord à un individu des intentions criminelles.

Est-ce qu’on peut déduire à partir des actions d’un individu, des intentions qu’ils animent.

Comment vont-ils faire pour deviner les intentions ? Tendance à projeter nos propres passions pour décrypter les intentions des autres. Donc l’individu mystérieux = celui dont on n’arrive pas à cerner les intentions.

Qu’es-ce que la morale : repose sur l’approbation/ réprobation alors que le droit est un ordre normatif qui repose sur des sanction socialement organisée.

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