N'y A T-il De Bonheur Que Dans L'espoir D'etre Heureux
Mémoire : N'y A T-il De Bonheur Que Dans L'espoir D'etre Heureux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar NaimaBAC • 30 Avril 2015 • 1 192 Mots (5 Pages) • 4 373 Vues
INTRO
Le fait de désirer une chose nous conduit à une excitation immense, on imagine cette chose le plus parfaitement possible. Tant qu’on désire on peut se passer d’être heureux, plus l’espoir de vouloir l’être se prolonge plus nous sommes excité à l’idée de se dire que nous allons le devenir. C’est une forme de bonheur qui apparait ici, On espère que ce dont on recherche ne nous déçoit pas quand on réussit à assouvir ce désir, et c’est bien là une source de jouissance avant d’obtenir ce que l’on recherche. De manière général on estime qu’il y’a bonheur quand tous les désirs de l’individu sont assouvit, on distingue donc un paradoxe. C’est la raison qui nous amène à se poser la question suivante : N’y a-t- il de bonheur que dans l’espoir d’être heureux ? Rousseau fait part de sa réflexion sur cette vision du bonheur. Un bonheur « non tangible » qui se passerait dans notre tète à l’aide de notre imagination. Un espoir d’être heureux qui se prolonge, une sorte de jouissance qui remplace la réalité et cela nous suffit à être « heureux qu’avant d’être heureux » Peut-on réellement parler de bonheur ici ? Car après tout quand je désir un objet la seule chose qui pourrait satisfaire ce besoin ne serait-elle pas d’obtenir ce que je recherche ? Est-il possible de vivre seulement en espérant d’être heureux avec une imagination sans contraintes et illimités ? Cette vision du bonheur nous ferait- il oublier la réalité ? Et donc l’individu aura une certaine peur à confronter cette réalité. Sans doute faudrait-il prendre en compte les différentes thèses possible sur cette question du bonheur pour pourvoir parvenir à dégager une réponse à celle-ci.
Thèse de Rousseau
Dans ce texte, il s'agit pour Rousseau de montrer que le bonheur se loge non pas dans la possession de l'objet du désir, mais bien avant ça, dans le fait de désirer, à savoir ce moment délicieux d'attente qui est interminable avec un espoir qui persiste, où l'imagination permet de jouir comme par avance de l'objet que l'on convoite sans avoir à se confronter à la réalité. Il est vrai que le travail de l'imagination qui accompagne le désir peut en effet nous faire éprouver du plaisir, mais le fait de ne pas atteindre notre objectif se manifeste par un manque. Transition : On donc peut se dire que nous pouvons vivre heureux dans l’espoir de l’être, je prends par exemple l’envie d’acquérir une nouvelle chose, un nouveau téléphone dernier cri, ou encore une voiture, on serait existé à l’idée de savoir que cette objet soit parfait pour nous, qu’il complète ce qu’il nous manque, nous allons peut-être y penser pendant très longtemps, mais si je n’obtiens pas cette objet je serais envahi de doute, de quiétude, et je serais désespérer à savoir que peut être je ne l’aurai pas. Donc nous ne pouvons pas se stopper que dans le désir, il faut bien satisfaire ce désir pour combler notre bonheur.
Thèse de Callicles
Le bonheur serait donc la satisfaction de tous nos désirs. De pouvoir combler tout ce dont il nous manque. Cette thèse est hédoniste, une conception qui associe le bonheur au plaisir et c’est ce qui accompagne la satisfaction de nos désir. Cette vision du bonheur est adoptée par Calliclès, un personnage de dialogue de Platon dans le Gorgias. Ce dialogue est fait avec Socrate. Calliclès pense que pour être heureux et mener une vie intense, il faut vivre selon la nature et éprouver toutes formes de désir et de les assouvir et cela de façon circulaire, (tonneaux troué) il y’aura toujours
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