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Le bonheur selon Bergson

Commentaire de texte : Le bonheur selon Bergson. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  1 125 Mots (5 Pages)  •  825 Vues

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Tevissen                                Devoir maison Bergson

Romain

T3

1/ Dans son texte Bergson oppose deux façon d’agir. La première est pour lui d’agir avec spontanéité cela signifie une action effectuée avec la conscience, une action où l’on sait ce que l’on fait on comprend et maitrise son action, nous décidons volontairement de les faire. Il la met en opposition avec l’autre façon d’agir selon lui : agir mécaniquement, automatiquement qui représente l’inconscience. En effet lorsque l’action est faite automatiquement, il n’y a plus de raison derrière, cette action s’effectue avec un automatisme tel un robot or un robot n’a absolument pas de conscience, ni aucune volonté, ainsi on peut assimiler l’autre façon d’agir avec l’inconscience.

La création résulte de notre imaginaire et ce que l’on décide de créer, cela revient à faire des choix.
La création stimule notre conscience pour imaginer, réfléchir, inventé.
Dans certains cas, nos actions proviennent de décisions totalement libres, au sens où elles émanent de notre volonté et ne se limitent pas à répéter ce qui a déjà été fait : nous y introduisons donc de la nouveauté. Pour choisir, nous devons nous concentrer sur les différentes possibilités et leurs conséquences possibles. Ainsi, lorsque nous créons, nous imaginons, inventons pour créer des idées ou actions provenant seulement de nous, il est nécessaire d’anticiper les répercussions de nos actions et donc de faire un choix sur les créations que nous jugeons mauvaise ou bonne.

Il ne peut y avoir de conscience sans mémoire. Une conscience ponctuelle n’aurait conscience de rien. En effet, il faut qu’une certaine durée s’écoule, pour voir des actions s’enchaîner dans la réalité ou nos idées dans un raisonnement. Lorsque nous faisons un exercice, nous devons aussi nous souvenir de la méthode des exercices précédents. L’anticipation est l’attente de l’avenir, avec l’idée que nous nous attendons à ce qui va arriver ou du moins nous sommes prêts à réagir. Or, nous avons vu que la conscience était aussi tournée vers l’avenir dans la mesure où elle fait des choix et où elle doit tenir compte des conséquences de toutes les possibilités pour déterminer le choix à faire. Ainsi, en ce sens on peut dire que conscience signifie mémoire et anticipation.

2/ La conscience n’est pas soit totalement présente soit jamais présente, en effet des actions qui deviennent de plus en plus automatique demande de moins en moins de réflexion. Cependant, ces actions qui deviennent automatique sont progressives ainsi, elles ne demandent pas soit toute la conscience soit aucune. Ainsi l’idée de présence ou d’absence de conscience n’est pas adaptée dans ce contexte. La conscience n’est pas un système tout ou rien, on ne peut pas être soit totalement conscient soit inconscient, il y a différentes nuances.

Ainsi, ce qui varie, ce n'est pas la conscience elle-même en tant que faculté mais son degré d'intensité. L'intensité introduit une idée en plus par rapport à la vivacité : en effet, elle indique la concentration, l’application... Les variations d'intensité sont fonction de la «  somme plus ou moins considérable de choix, ou, si vous voulez, de création, que nous distribuons sous notre conduite ». Donc, ici, l'idée de somme introduit la grandeur, la mesure quantitative alors même que l'intensité évoque quelque chose de qualitatif. En effet, ce qui importe dans les moments de crise intérieure, où des choix complexes nous sont présentés, c'est plus l’importance que le nombre des choix, ainsi c’est réellement le poids que l’on apporte aux choix qui est important dans les moments de crise.

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