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Le bonheur désespérément

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Par   •  18 Avril 2017  •  Analyse sectorielle  •  859 Mots (4 Pages)  •  1 738 Vues

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Le bonheur déespérément

Analyse du texte

Pages 9 à 17

1. À quoi sert de philosopher ?

  • Comme disaient les Grecs, étymologiquement philosophia signifie l'amour de la sagesse. Le but de la philosophie est la sagesse donc le bonheur puisque la sagesse se reconnaît au bonheur. Par conséquent philosopher sert à être heureux, à être plus heureux.

2. Quelle différence l’auteur fait-il entre but et norme, en rapport avec le bonheur ?

  • Le bonheur est le but de la philosophie mais il n'est pas sa norme. Le but d'une activité est ce vers quoi elle tend mais sa norme est à quoi elle se soumet. Dans le domaine de la philosophie le but est d'être heureux mais sa norme est la vérité. Puisque une idée à elle seule ne peut nous rendre heureux si elle n'est pas vrai, dans ce cas la philosophie ne serait que de penser « positif ».

Section I (pages 17 à 30) – « Le bonheur manqué ou les pièges de l’espérance » :

3. Qu’est-ce qui nous sépare du bonheur ?

  • C'est l'espérance  qui nous sépare du bonheur, l'espérance par rapport à ce qui nous manque puisque nous espérons toujours ce que nous n'avons pas. Puisque, lorsque nous désirons ce que ne nous n'avons pas cela crée un manque (frustration) et quand le désir est satisfait, ce n'est toujours pas le bonheur parce qu'il n'a plus de désir (l'ennui). On ne peut donc échapper à la déception soit parce que l'espoir n'est pas satisfait, soit parce qu'il l'est. Ce qui nous ramène au cycle de la frustration et de l'ennui.

4. Quelles sont les trois stratégies possibles pour échapper au cycle de la déception et de l’ennui ?

  • La première stratégie possible pour échapper au cycle de la déception et de l'ennui est l'oubli, le divertissement qui consiste à penser à autre chose, à faire semblant, ce qui est donc une stratégie  non philosophique puisque faire semblant n'est pas philosophique. La deuxième stratégie possible que Monsieur Sponville  a appelé fuite en avant consiste  à se consoler en espérant que cela arrivera toujours (p.29) La troisième stratégie ajoute un niveau : il s’agit de sauter dans une espérance absolue, comme par exemple la religion.

5. Quelle quatrième stratégie l'auteur propose-t-il?

  • La quatrième stratégie proposée par l'auteur consiste à tourner le dos aux 3 stratégies proposées un peu plus haut. Il propose en fait de se libérer de l'espérance elle-même.

Section II (pages 30 à 43) – « Critique de l’espérance ou le bonheur en acte » :

6. Quelle est l'erreur commise aussi bien par Platon que par Pascal, Schopenhauer et Sartre?

  • Platon, Pascal, Schopenhauer et Sartre sous-estiment gravement l'importance du plaisir et de la joie. En effet, lorsque l'on désire ce qui ne nous manque pas on trouve la joie. La santé par exemple, même si nous sommes en santé nous désirons quand même être en santé donc, nous désirons ce qui nous ne manque pas. Ces philosophes confondent donc désir et espérance.

  1. Quelles sont les trois caractéristiques de l'espérance proposées par l'auteur pour définir ce concept ?
  • L'auteur propose trois caractéristiques pour définir le concept d'espérance. Tout d'abord, il définit l'espérance comme étant un désir qui porte sur ce que nous n'avons pas ou sur ce qui n'est pas. Ensuite,  la deuxième caractéristique proposée est que l'espérance peut porter sur le présent ou même sur le passé. Il donne l’exemple de quelqu’un qui répond à la lettre d’un ami expédiée il y a un certain temps où il écrit «j’espère (au présent donc) que tu vas mieux». Enfin, la troisième caractéristique est que l'espérance ne dépend pas de nous. Espérer qu'il fasse beau demain par exemple, cela ne dépend pas de nous. Par opposition à la volonté qui elle, au contraire, est un désir qui dépend de nous. Bref espérer, c'est désirer sans jouir, sans savoir, sans pouvoir.

Section III (pages 43 à 57) : « Le bonheur désespérément : une sagesse du désespoir, du bonheur et de l’amour » :

8. Quel est le sens littéral que l’auteur donne au mot désespoir ?

  • L'auteur donne lui donne un sens «étymologique», soit «le degré zéro de l’espérance, la pure et simple absence d’espoir.»  

9. Pourquoi l'auteur dit-il que le sage n'espère rien ?

  • L'auteur dit que le sage n'espère rien parce qu’il n’a plus rien à attendre ni à espérer.
  1. Que faudrait-il faire pour être véritablement heureux ?
  • Lorsque l'on espère il est impossible d'être heureux puisqu'il y a toujours un manque. Donc, pour être heureux il ne faut rien espérer. Un sage n'a plus rien à attendre rien à espérer, il est pleinement heureux, rien ne lui manque. Donc pour être véritablement heureux il faut ne rien espérer.

III-        Prise de position personnelle

11. Voudriez-vous « mourir totalement désespéré », comme André Gide (page 49) ? Justifiez votre position dans une argumentation

  • Si mourir totalement désespéré signifie qu'il n'y a plus rien à espérer nous sommes véritablement heureux. Puisque pour être véritablement heureux il ne faut pas espérer. Donc, oui je voudrais mourir totalement désespéré comme André Gide le voulait puisque se serait la seule façon de mourir heureux.

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