Le bonheur Steffi Baptistel

                                                                         Nom : Steffi Baptiste        

                                                                                        Gr. : 25

Le bonheur

La vie de chaque individu diffère l’une de l’autre. De même pour ce que ces derniers quêtent pour atteindre une vie accomplie. Avec une individualité si encombrante, nous serons dans l’impossibilité de dire que le bonheur est pareil pour tout individu. Sur ce, le bonheur est-il nécessaire à une vie réussite? Pour ma part, je dirais que le bonheur est en fait une nécessité dans l’atteinte d’une vie réussite. Mon opinion est basée sur le fait que le bonheur est une quête commune.

        Une telle problématique met en jeu deux concepts clés. D’une part, il y a le bonheur. Selon le Larousse 2011, le bonheur est un «état de complète satisfaction, de plénitude.» Cette définition étant incomplète, je dirais plutôt que le bonheur est un «état de complète satisfaction, de plénitude, qui dure dans le temps.» D’autre part, il y a le «réussi». Selon le Larousse 2011, il est définit étant quelque chose d’«exécuté avec succès». Une définition qui selon moi est acceptable, donc c’est celle-là que j’utiliserai.

        Tout d’abord, tous les individus passent par différents stades dans leur vie: la jeunesse, l’adolescence, l’âge adulte et la vieillesse, tous menant à la mort. Différents obstacles sont trouvés à travers ces obstacles. Mais, la façon que nous vivons notre vie, débattons les obstacles, traitons et réagissons à ceux-ci est ce qui rend notre vécu différents l’un de l’autre. Par contre, la raison pour laquelle nous continuons dans notre cheminement est pour atteindre un but commun: le bonheur. Le bonheur n’est pas une chose, mais un état continu comme le dit la définition. Ceci étant dit, elle n’est pas identique pour chaque individu. Quoiqu’on en dise, la vie réussie dépend du bonheur, mais le contraire n’est pas nécessairement vrai. Il va de soi que, nous ne pouvons pas considérer notre vie réussie, si nous ne sommes pas heureux. À l’inverse, un individu peut se considérer comme heureux, même s’il n’a pas une vie qui est dite réussie.

        Certains ont pour impression que le fait que la vie réussie dépend du bonheur est une affirmation fausse. En revanche, ils considéreront qu’il est possible d’avoir une vie réussie sans nécessairement être heureux. Dans ce cas, ils font appels aux biens matériels tels l’argent. Puis aussi au fait d’avoir une famille. Somme toute, si un individu aurait tous ces aspects dans sa portée il serait possible de considérer que celui-ci à une vie réussie. S’il a un bon métier qui lui ramène de l’argent pour prendre soin de sa famille, pour s’acheter des biens matériaux comme des accessoires ou une auto, s’il a un toit où dormir, des habits pour se vêtir, sa vie sera réussite.

        À cet égard, le fait de penser que tout ce qui a été mentionné ci-dessus peut combler le vide qui ne peut être remplit par le bonheur est une pensée commune. Toutefois, la quantité d’argent que tu as, la famille que tu as bâtie et le métier que tu occupes, ne déterminent pas si une personne vie le bonheur ou non. Le bonheur n’est pas un objet, il n’est pas mesurable et il n’est pas quantifiable. Le bonheur est un état d’être.

        En somme, le bonheur est une nécessité dans l’atteinte d’une vie réussite qui en dépend entièrement. Les biens matériaux et autre ne définissent pas si une personne est heureuse. En fait, l’obtention de ceux-ci mène au bonheur. Aristote a dit que : «l’honneur, le plaisir, l’intelligence ou toute vertu quelconque sont des biens que nous choisissons sûrement pour eux-mêmes (puisque, même si aucun avantage n’en découlait pour nous, nous les choisirons encore), mais nous les choisissons en vue du bonheur, car c’est par leur intermédiaire que nous pensons devenir heureux.»

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