Le bonheur
Dissertation : Le bonheur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lyam Gamal • 10 Mars 2016 • Dissertation • 660 Mots (3 Pages) • 1 007 Vues
Le Bonheur : Le bonheur existe-il ?
Pour Emmanuel Kant il n’existe pas de concept du bonheur car il n y a aucun terme pour le définir ; On utilise des mots comme richesses, savoir , longue vie : ces concepts du bonheur sont relatifs à chacun.
« C’est comme si elle voulait (la nature) que l’homme du parvenir par son travail à s’élever de la plus grande rudesse d’autrefois à la plus grande habileté, à la perfection intérieure de son mode de pensée et par là au Bonheur » : le bonheur serait donc relatif, inséparable du travail ; de l’effort collectif et du progrès de notre raison, il ne peut pas être seulement matériel et doit dépendre aussi d’une meilleure structuration, de l’organisation politique et sociale.
La conception populaire, dit que le plaisir mène au bonheur. Mais il faut distinguer bonheur et plaisir :
Bonheur | Plaisir | Désir |
. Suppose un état spirituel stable et durable . Conscience Satisfaite . Doit être inséparable d’un certain plaisir. | . Ordre matériel et sensible . Surtout de courte durée . Le plaisir ne mène pas forcément au bonheur . Le plaisir est égoïste et son abus peut nuire | . Paradoxale : sentiment de manque et une certaine souffrance et ce n’est pas dans l’attente de l’objet désiré mais dans sa possession. Mais Rousseau définit le désir « On est heureux qu’avant d’être heureux
. Le désir même satisfait est souvent déçu et réapparait aussitôt. Il peut mener à notre malheur même si son but est le bonheur |
Le bonheur ressemble au mot liberté dans la mesure où il est formé négativement, par opposition à des insatisfactions, des douleurs, du malheur : c’est donc le sentiment ou la sensation de souffrance qui est premier et qui conditionne notre idéale de bonheur.
C’est pour cela que les stoïciens et les épicuriens considèrent que le bonheur en tant qu’ataraxie : quiétude de l’esprit , absence de trouble physiques ( douleurs ) et moraux ( maitrise des passions et des désirs ) .
II) Les conceptions modernes du bonheur .
- La conception judéo-chrétienne : rejette le bonheur dans un au-delà. Du fait du péché originel, l’homme a été expulsé du paradis et comme il y a eu faute il doit expier et se racheter. La vie sur terre est donc tout naturellement une vie de souffrance. Le bonheur est donc la récompense après la mort et du jugement dernier. Les inconvénients de cette conception sont bien sur l’immobilisme social et l’exploitation des classes populaires car les derniers seront les premiers.
A partir du 18éme siècle le concept de bonheur sera ramené sur terre. Il devient accessible à tous dans ce monde.
Vont être mis en place un contrat social et des droits de l’homme qui garantisse la justice sociale, la liberté et le respect de chacun. 3 valeurs nouvelles apparaissent au début du 18éme siècle :
- Le bonheur c’est le but de l’homme dans ce monde, aussi bien au plan collectif qu’individuel. Il est le but de la politique (contrat social) et des sens (plaisir, sensibilités). Les principaux aspects de ce bonheur sont : la sécurité, l’égalité, liberté, préservations de ses biens (la paix).
- La nature : elle peut être source de bonheur, elle est la règle pour vivre et l’inspiratrice (source de vérité).
- Le progrès : on considère que chaque époque s’efforce de mieux réaliser le bonheur à tous les niveaux : évolution de la conscience du temps, premier historiens modernes, disparition de l’idée de fatalité.
Pour Rousseau le vrai bonheur ne peut être assimilé au plaisir qui passe.
En revanche le bonheur que celui-ci propose relève, d’une expérience psychologique très particulière « sentir avec plaisir son existence sans prendre la peine de penser ».
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