Le Bonheur
Rapports de Stage : Le Bonheur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pierrerougier95 • 21 Février 2015 • 628 Mots (3 Pages) • 803 Vues
Nous étudions aujourd’hui un extrait des écrits du philosophe allemand Arthur Schopenhauer, où tente d’évoquer son point de vue sur le concept du désir humain. Pour définir brièvement les termes du sujet, nous dirons que le Désir est une forme d’attirance naturelle, morale ou physique d’un homme envers quelque chose, et le satisfaction semble être la résultante d’un désir comblé. La thèse de l’auteur que nous retenons est que justement le sentiment de satisfaction ne met pas fin au désir. Nous allons donc tenter d’expliquer cet extrait et de creuser ses tréfonds. Pour cela, nous allons d’abord étudier les arguments de l’auteur qui démontrent que la satisfaction totale n’est pas résultante à l’abolition d’un désir, et ensuite, nous étudierons l’argument avançant que l’homme ne peut par nature être véritablement heureux.
Arthur Schopenhauer montre dans ce texte une opinion intéressante envers la relation entre le désir et la satisfaction. Pour lancer son argument son argumentation, l’auteur annonce une relation imposée entre le désir et la souffrance. ‘’Tout vouloir procède d’un besoin, c’est à dire d’une privation, c’est à dire d’une souffrance’’. L’homme est, d’après notre philosophe allemand, renoncé à souffrir pour tout désir ressenti. On désire quelque chose car on ne le possède pas. Pour exposer un exemple bien connu, tout le monde connaît le dicton ‘’L’herbe paraît toujours plus verte chez le voisin.’’. Cet exemple illustre parfaitement les propos de l’auteur. Le désir est à l’origine et créé simultanément une sorte de frustration chez l’homme. L’auteur évoque également deux autres sources de frustration et de souffrance à travers le désir. Une de ces sources est la longévité. ‘’De plus le désir est long et es exigences tendent à l’infini ; la satisfaction est courte et elle parcimonieusement mesurée.’’. Les désirs humains sont de longues et frustrantes expériences quand leurs satisfactions sont relativement courtes et éphémères. La deuxième source est la reproduction. Un désir comblé est toujours à l’origine d’un autre nouveau désir. ‘’Le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir.’’. Exprimer un désir est une torture, et une fois comblé, la satisfaction prend place de manière éphémère, puis monte en scène un nouveau désir tout frais avec de nouveau accessoires de tortures.
Schopenhauer évoque dans la deuxième partie de cet extrait que le repos est un élément indispensable dans la quête du bonheur. ‘’Sans repos le véritable bonheur est impossible.’’. Il fait cette connexion avec le repos en avançant que l’homme est par nature ‘’sujets du vouloir’’, êtres à vœux et désirs infinis, et que par cette nature, il n’y a ni bonheur durable ni repos. L’auteur montre un point de vue très fort de caractère et quelque peu pessimiste dans cette fin d’extrait, en qualifiant la recherche du bonheur de quête sans fini et mortelle. ‘’Poursuivre ou fuir, craindre le malheur ou chercher la jouissance, c’est en réalité un ; l’inquiétude d’une volonté toujours exigeante, sous quelque forme qu’elle se manifeste, emplit et trouble sans cesse la conscience.’’. Avec l’illustration des Danaïdes évoqué à la fin et cette phrase citée ci-dessus, Schopenhauer montre l’aspect dérisoire
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