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Le Bonheur

Mémoire : Le Bonheur. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Mai 2014  •  575 Mots (3 Pages)  •  952 Vues

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Le bonheur peut être défini par un état de complète satisfaction, de béatitudes associées à la durée. Le bonheur est-il une aspiration universelle ? La question présuppose que le bonheur serait une aspiration que tout homme voudrait acquérir, comme l’on voudrait acquérir le plaisir. Nous verrons donc dans un premier temps que le bonheur n’est pas le plaisir, dans un second temps qu’il y a une confusion entre les deux, puis, pour terminer nous verrons le bonheur comme aspiration universelle et comme idéal.

Le bonheur n'est pas le plaisir

Certains philosophes comme Aristote ont pour thèse que le bonheur ne consiste pas dans le plaisir, les honneurs ou la richesse. Dans les ouvrages d’Aristote, on peut apercevoir que le bonheur ou le bien suprême est une fin en soi qui consiste dans la vie contemplative.

On distingue dans un premier temps le bonheur du plaisir qui est un état affectif lié à une satisfaction sensible ou intellectuelle, mais qui est passager. Le plaisir est subjectif, éprouvé par la conscience.

On distingue ensuite les plaisirs physiques (liés au sens) des plaisirs moraux mais aussi des plaisirs d’ordre social. Il y a des plaisirs intellectuels et spirituels : le plaisir esthétique.

Le bonheur ne peut donc pas être lié au plaisir ou à la satisfaction du désir.

La confusion du plaisir et du bonheur (épicurisme)

Selon la doctrine d’Epicure, l’épicurisme est un hédonisme, ou une morale du plaisir mais pas du plaisir sensuel ou physique. Cet hédonisme affirme que les plaisirs constituent le but de la vie. La thèse principale d’Epicure est que le vrai bonheur consiste dans la paix, ou le repos de l’esprit ou de l’âme (l’ataraxie). Le but d’une vie heureuse, selon Epicure, est d’accéder à la tranquillité, à la sagesse dans l’absence de manque. On peut donc en déduire que c’est la hiérarchie des désirs qui nous permet d’accéder au bonheur.

Le bonheur consiste donc pour Épicure dans l'absence de troubles et le repos de l'âme, il faut vivre conformément à la nature et ce qui est moralement désirable. La sagesse repose sur ce qui est naturel et non excessif. Selon Spinoza (Ethique) « La joie est le passage d'une moindre à une plus grande satisfaction : c'est le passage à une perfection »

Le bonheur comme aspiration universelle et comme idéal

Comment accéder à la sagesse ?

Il y a ce qui dépend de nous et ce qui n'en dépend pas. Seul notre jugement est libre et la philosophie ne promet pas de changer les choses extérieures, elle invite à une conduite conforme à la nature qui consiste à bien juger.

Mais le bonheur est-il accessible ou est-il un simple objet d'espérance ?

N'est-il pas toujours déjà présent ?

Peut-être suffit-il simplement d'en prendre conscience. La morale chrétienne sépare le bonheur de la moralité dans la modernité. L'existence humaine est liée à la compassion et à l'idée d'une morale qui est laissée à l'initiative d'un individu libre et responsable.

Selon Kant, la

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