La solitude

SYNTHESE

Lorsque nous sommes encore des enfants, chaque personne créer à lui seul ses propres jeux ses propres habitudes se retrouve avec lui-même, et cela s’accentue lorsque l’on grandit on veut tous avoir des moments à passer avec nous même, seul. On peut ainsi se demander ; qu’est-ce que l’homme recherche dans la solitude ?

Pour traiter cette question nous allons analyser les 4 documents, dont 2 extraits de romans ; « Manathan Transfer », 1925 (John Dos Passos) qui est une description de la ville de New-York le soir, ensuite le deuxième roman est celui de François De Singly, « Libres ensemble. L’individualisme dans la vie commune », 2016 qui prend l’exemple d’un couple pour voir si l’on peut respecter la liberté de chacun. Il y a également un essaie de Olivier Remaud « Solitude volontaire » l’auteur décrit de forme de solitude, une forme hard et une forme soft. Le dernier document est une autobiographie « Dans les forêts de Sibérie » de Sylvain Tesson, un écrivain voyageur contemporain, il raconte comment il a vécu 6 mois dans une cabane au milieu de la nature en Sibérie.

La solitude désigne le fait qu’une personne se retrouve seul, mais la solitude peut avoir plusieurs formes ; par exemple il peut soit être subie, soit être un choix personnel. Celle-ci peut également avoir des avantages car vivre pour soi-même est assez difficile donc la solitude volontaire est souvent un intermède dans la vie sociale ; prendre du recul peut nous permettre de mieux comprendre ce qui nous entoure, le monde. Elle sert en quelque sorte à faire une pause dans notre vie sociale comme le montre Olivier Remaud, car la vie trop agitée, trop mouvementé de la société peut créer chez l’homme le désir de se retrouver avec soi-même afin de se retrouver. Sylvain Tesson est dans la même optique pour lui on voit mieux le monde qu’on est seul, on prend plus de temps à l’observer. Il nous raconte comment il a vécu 6 mois seul dans une cabane, au milieu de la nature en Sibérie, pour lui c’était essentiel de prendre du recul, pour retourner à la vie en société en étant armé. Cette expérience lui a permis d’observer le plus possible la beauté et la majestuosité de la nature que l’on voit mieux quand on est seul. De plus la solitude permet de se recentrer sur soi-même, elle stimule la créativité, créer chez les jeunes une autonomie, une indépendance. L’homme peut se suffire à soi-même.

Dans le texte de John Dos Passos, on voit une description de la ville de New-York, plus précisément du quartier de Manathan à la nuit tombée, il insiste particulièrement sur le côté écrasant du crépuscule. Il décrit ce qu’il voit (des fenêtres, des cheminés, des échelles) et il finit par le cimetière qui nous rappelle la présence humaine. Cet extrait illustre le fait que la solitude est une conséquence de l’urbanisation de la société ; en ville, les individus sont anonymes et isolés, ils ne sont plus personnes, ils n’existent plus. Mais malgré ça, cela ne signifie pas pour autant que ces personnes sont solitaires, ils ont peut-être des amis, une famille, cette solitude qu’on ils ne sont pas avec eux peut créer un équilibre car d’après Olivier Renaud l’homme a besoin de solitude épisodiquement, c’est un besoin de solitude et de collectif qui pourrait aider à mieux vivre.

L’intimité est primordiale dans la vie de l’Homme, tout le monde veut son petit jardin, tout le monde veut avoir des secrets bien cachés, c’est d’ailleurs une des raisons ce cette quête à la solitude. Mais cela est-t-il possible si l’on est en couple, dans le texte de François De Singly, il prend l’exemple d’un couple, Cédric et Daria, tous deux ont 22 ans, ils sont étudiants en droit et vivent ensemble. Ils expliquent qu’ils n’ont plus intimité que ça soit au niveau de leur affaires qui sont tous une seule et même armoire, ou niveau de la salle de bain qu’ils partagent, pour ce couple l’individuel est devenu collectif, ils ne citent plus le mot « je » mais le seulement le mot « nous ».

Pour conclure on peut dire que la solitude apparait donc comme une nécessité pour chacun, car elle permet de faire une pause dans le tourbillon de la vie sociale. Cette pause individuelle est positive et productive pour la société, puisqu’elle permet à chacun de se ressourcer et de mieux comprendre le monde, pour ensuite de nouveau participer à l’œuvre sociale. C’est parce que nous vivons des moments intenses et mouvementés socialement que nous ressentons le besoin régulier de nous ressourcer temporairement dans la solitude. Inversement, vivre seul longtemps et de manière subie serait insupportable.

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