L'épicurisme

ROUX Elodie. Ts1

L'Epicurisme.

I- Epicure.

Epicure voit le jour au sein d'une famille athénienne. Il entretient très jeune une passion pour la philosophie. Dès -323, il étudie auprès de Xénocrate, puis de Nausiphanès. Epicure fonde par la suite plusieurs écoles, dont celle du Jardin, à Athènes. Il y diffuse son savoir et ses conceptions philosophiques qui prendront le nom d'épicurisme. Il écrit beaucoup d'ouvrage mais très peu traverseront les siècles. Il laissera seulement à notre connaissance la Lettre à Pythoclès, la Lettre à Hérodote et la Lettre à Ménécée.

II- Une doctrine ascétique.

Épicure développe sa philosophie en semblant renouveller celle de Démocrite afin d'apporter, par le biais du mécanisme et d'une métaphysique matérialiste, une réponse à des préoccupations d'ordre moral, anthropologique, voire existentiel : libérer l'homme conscient de sa situation dans le monde.

En tant qu’êtres humains, nous sommes naturels, nous cherchons à éviter certaines

choses, tout comme nous cherchons certaines choses que nous considérons comme bonnes.C’est là la base de la nature humaine, un point de vue qui aujourd’hui a une grande importance.La religion nie le caractère naturel de l’être humain ; un monde

purement spirituel ou totalement bétonné est la seule perspective proposée.

III- Materialiste et atomisme.

La thérie materialiste d'Epicure a semblé etre la partie la plus scandaleuse de la doctrine. Le monde offre le spectacle d'innombrables composés, qui sont étendus et ne peuvent donc être constitués d'éléments immatériels. Ainsi, il est nécessaire qu'existent, comme principes à toute physique, des éléments indécomposables du nom d'atome. Leurs sont les suivantes : les atomes se diversifient par la forme, unique qualité immuable, ils sont éternels.

La nature se réduit donc au jeu du nombre infini d'atomes dans l'espace vide à l'infini. Le monde s'est formé ainsi « par hasard ». Dans un contexte polémique : il s'agissait de détruire la théologie des stoïciens. Les dieux existent, mais comme « de surcroît » ; ils ne s'occupent ni du monde, ni des hommes, et la crainte religieuse doit être abattue comme honteuse superstition. Notre univers, d'ailleurs, n'est qu'un simple cas particulier de la combinaison des atomes. Il existe une pluralité de mondes, dont les êtres vivants naissent par génération spontanée.

IV - Les consequences morales.

S'il est vrai que l'âme n'est, comme le corps, qu'un composé d'atomes, la terreur des hommes à l'égard de la mort n'est pas moins absurde que la crainte des dieux. L'incompréhension que suscita la doctrine, l'épicurisme n'est rien d'autre qu'une morale rationnelle du plaisir. Le plaisir est une limite qui ne peut être dépassée sans se transformer immédiatement en douleur. Le plaisir est donc un bien par lui-même, mais un bien fragile, toujours menacé. D'où un véritable calcul des plaisirs

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