Bonheur Chrétien

Le bonheur est au cœur des démarches chrétiennes, et constitue le fruit d’une recherche spirituelle. D’ailleurs, certains préfèrent employer le terme « salut », ce qui correspond au fait d’être sauvé de l’état du péché, ou de la damnation éternelle.

La religion chrétienne différencie bien les notions de bonheur et de plaisir, le plaisir ne rend heureux que quelques instants, il est matériel et superficiel, et s’épuise vite. Le bonheur lui, consiste en un état permanant. On peut donc relier la notion de bonheur et celle de Paradis, qui correspond au bonheur chrétien et que l’on prépare dès maintenant.

En effet la recherche du bonheur, de la bonne action, repose sur une morale et des valeurs chrétiennes tirées des enseignements de la Bible.

Tout d’abord, l’engagement religieux repose sur la foi : la croyance en Dieu et en Jésus-Christ.

La foi est considérée comme la « source » de bonheur, et Dieu fait partie de la vie des croyants. On peut citer par exemple

- Saint-Augustin (354-430) « Heureux les pauvres d'esprit, heureux les doux..." Le bonheur est un autre nom de la vie chrétienne, car de même que l'âme est la vie du corps, Dieu est la vie bienheureuse de l'homme »

- et la lecture de Job chapitre 22, verset 21, extrait de l’Ancien Testament : « Attache toi à Dieu et tu auras la paix, tu jouiras ainsi du bonheur ».

Ensuite comme dit précédemment, le plaisir n’est pas le bonheur, c’est à dire que l’on peut tirer du plaisir d’une action immorale, mais pas du bonheur.

La morale répond donc a la question « que faut-il faire ? », s’exprime avec des devoirs et des énoncés prescriptifs et permet de distinguer ce qui est bon et mauvais.

On peut citer ici le « Décalogue », littéralement les « dix paroles », ou encore les dix commandements, qui sont la retranscription des instructions morales et religieuses reçues de Dieu par Moïse au Mont Sinaï, c’est un texte présent dans la Torah et repris dans le catéchisme de l’Eglise catholique.

« Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement

Son saint nom tu respecteras, fuyant blasphème et faux serment

Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement

Tes père et mère honoreras, tes supérieurs pareillement

Tu ne tueras pas.

Tu ne commettras pas d’adultère.

Tu ne voleras pas

Tu ne porteras pas de témoignage mensonger contre ton prochain.

Tu ne convoiteras pas la maison ou la femme de ton prochain

Tu ne convoiteras rien de ce qui est à ton prochain »

Enfin, dans la Genèse, le paradis est d’abord décrit comme le lieu ou vivaient Adam et Eve, et par extension, il est devenu le séjour des bienheureux qui partagent la vie éternelle de Dieu. « L’image du paradis invite à croire que c’est l’homme tout entier, corps et esprit, est appelé à partager la béatitude éternelle » -

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