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La laïcité

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Par   •  16 Mars 2019  •  Analyse sectorielle  •  3 041 Mots (13 Pages)  •  550 Vues

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Sommaire

Introduction……………………………………………………….……………………………… 4

I. Laïcité, philosophie et foi 5

1.1 La laïcité est humanisme 5

II. Laïcité et religions. 5

2.1 Catholicisme et laïcité 5

2.1.1 Les raisons d’une méfiance originelle 6

2.1.2 Caractères propres de l’enseignement catholique 6

2.1.3 La réalité contemporaine 6

2.2 Protestantisme et laïcité 7

2.3 Islam et laïcité 7

2.3.1 L’islam réfractaire á la laïcité 7

2.3.2 Trois rectifications 7

2.3.3 Des courants laïcs 8

2.3.4 Islam en France 8

2.3.5 Des difficultés á causes multiples 8

2.4 Judaïsme et laïcité. 8

2.4.1 Deux grands courants 9

2.4.2 Dans l’état d’Israël. 9

III. Les valeurs de la laïcité. 9

3.1 La liberté de l’acte de foi 10

3.2 La laïcité, éducatrice de tolérance 10

3.3 La laïcité, maitresse d’égalité 11

3.4 La laïcité, ciment de l’identité nationale 11

Appréciations critiques ………………………………………………………………………….12

La laïcité est une notion moderne née dans le domaine du droit, puis intégrée dans le domaine de la philosophie, en France sous la troisième république. Elle est apparue comme l’arbitre des irrégularités qu’a connues la société française de l’époque, cherchant sa régularisation en délimitant les domaines de l’école, et de l’Eglise et de l’état. Traitée dans cet ouvrage d’Albert SAMUEL, La laïcité, une exigence pour la paix éd. chronique sociale, nous sommes amenés à résumer une partie de l’ouvrage – la première, notamment les points 4, 5 et 6 dont nous avons jugé importants. Nous nous évertuerons à respecter le développement de pensée de l’auteur, mais avec une méthodologie plus adaptée. Au bout du travail, nous procéderons à une appréciation critique de la notion de laïcité même afin d’évaluer sa portée dans le monde d’aujourd’hui.

I. Laïcité, philosophie et foi

Etant un non-rejet systématique du cléricalisme, la laïcité se veut une morale de liberté, émancipant la pensée de la soumission aux mythes, aux croyances et aux dogmes religieux. Donc elle est une philosophie. Trois raisons en témoignent :

1˚) La liberté. Première raison, elle est cause et résultante de la diversité au sein de la société, constatée et promue par la pensée laïque. Elle vise le nivellement des idéologies permettant un libre choix du sujet. Cette liberté dénie toute forme de régime totalitaire.

2˚) La vérité. Elle est une vérité des valeurs dites communes, et non point l’apanage d’une secte particulier ou d’une religion particulière. Elle ne vise pas pour autant la métaphysique mais en reconnait les limites de celle-ci. La vérité est d’ordre pluriel et libre de tout attachement religieux. Donc l’acte de foi est un acte libre d’un engagement personnel.

3˚) La croyance en l’homme multidimensionnel. La laïcité promulgue que l’homme dépasse l’homme, ne se limite pas à ses instincts biologiques. Toutefois elle reconnait l’exigüité de la logique rationnelle et la valence des approches spirituelles, et s’abstient de se prononcer sur les croyances personnelles et communautaires. Elle opte pour un acte de foi libre, exempt de toute forme de contrainte, surtout de l’état. Elle se veut modérateur entre l’Eglise et l Etat tout en délimitant leur champ de jeu.

1.1 La laïcité est humanisme

Elle parle de l’homme comme être transcendant et de son aptitude à atteindre l’idéal de son existence. Elle se réfère à ces dispositions innées chez l’homme entant que celles-ci se perfectionnent à travers l’éducation .On dit dans ce cas que la laïcité est porteuse de valeurs d’ordres philosophiques.

II. Laïcité et religions.

2.1 Catholicisme et laïcité

Confronter le christianisme à la laïcité consiste à mettre en orbite les rapports existant entre l’église catholique et l’état. En effet, l’histoire de la laïcité consiste en une détronisation de l’Église à l’émergence de la société et de l’état. Ce qui est fréquent notamment en France mais aussi dans d’autres pays ou le catholicisme s’impose. Quand à ce rapport, l’Eglise, depuis le XIXème siècle et Pie IX n’a cessé de poursuivre l’école laïque, convaincue et stipulant que l’achèvement de l’homme réside dans la foi et que la morale ne peut être enseignée en dehors de la religion. Ceci dit, elle considère d’usurper sur ses propres prérogatives le fait par lequel l’état garantit le pluralisme des convictions ou, s’intègre-t-il dans le domaine moral.

2.1.1 Les raisons d’une méfiance originelle

a) Deux principes en sont à la base :

1˚) Le devoir subliminal d’enseigner tout homme que l’Eglise se réclame, un droit qu’elle se considère essentiel. En effet, les Papes n’ont cessé de le rectifier. Pie XI a montré qu’il ne s’agit pas uniment d’un enseignement moral, religieux plutôt de l’enseignement intégral, plénière des lettres, des sciences et des arts en tout niveau de culture et à toute fin utile à l’éducation chrétienne.

2˚) L’Egalité des citoyens. Puisque libre de choisir l’école conforme à leur conviction, il devient nécessaire voire inéluctable de leur affranchir de toutes préjudices quand ils choisissent l’enseignement catholique, car ils sont libres. Par là encore, l’Eglise réclame l’aide qui lui est dû pour son enseignement. Car quoique privé, il contribue à l’émergence sociale.

b) Cette réclamation s’est justifiée sur deux

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