L'islam
TD : L'islam. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar willow dupont • 15 Novembre 2021 • TD • 4 167 Mots (17 Pages) • 383 Vues
LES GRANDES RELIGIONS DU MONDE
SREL 2205 FL10
RÉSUMÉ DE CONTENU
COMPRENDRE L’ISLAM OU PLUTÔT : POURQUOI ON N’Y COMPREND RIEN
D’ADRIEN CANDIARD
TRAVAIL PRÉSENTÉ AU
PROFESSEUR MELCHIOR MBONIMPA
UNIVERSITÉ LAURENTIENNE
ÉCOLE DE SERVICE SOCIAL
15 MARS 2021
Sommaire
Introduction………………………………………………….. 3
1. deux impasses pour un paradoxe………………………….. 5
2. les crises de l’islam contemporaine……………………….. 7
3. questions légitimes et idées reçues………………………... 9
Conclusion…………………………………………………… 12
Introduction
J’ai choisi de faire ma dissertation sur le livre « Comprendre l’islam ou plutôt : pourquoi on n’y comprend rien » d’Adrien Candiard, aux éditions Champs Actuel et édité en 2016. Je voulais un livre sur l’Islam et le titre du livre représenté ce que je cherchais. Dans mon pays d’origine, la France, le questionnement sur l’islam et sa place dans la société française est récurant depuis longtemps mais c’est exacerbé à la suite des attentats de Paris et de Nice qui nous ont profondément touché. On retrouve dans le débat public toutes les opinions et informations sur l’islam et ceux peu importe les antécédents des personnes qui parlent, on demande l’avis de tout le monde et j’entend tout et son contraire. Personnellement, je trouve ses débats vide de sens. On ressort souvent de ces débats avec beaucoup de questions et de confusion. Ce qui m’amène à me posé la question de qu’est-ce que l’islam ? Les cours ont pu me donner un début de réponse à cette question mais il me manque la compréhension de l’islam de notre époque et dans les sociétés occidentales. Pourquoi est-il si difficile de vivre avec l’islam alors que c’est la seconde religion de France ? Et surtout comment on en est arrivé à des actes d’une telle violence ? Je n’ai ni l’attente d’avoir des réponses claires et définitive ni la prétention de comprendre toute la problématique, surtout dans un petit livre de 121 pages, mais j’espère que ce livre pourra m’éclairé sur le sujet.
L’auteur, Adrien Candiard, est un frère dominicain, né en 1982. Il est un ancien élève de l’ENS (école normale supérieur) et de Science Po de Paris, il est membre de l’Institut dominicain d’études orientales (IDEO) au Caire. C’est un centre de recherche dédié à l’slam où l’auteur avance sur sa thèse de doctorat sur la pensée d’un théologien musulman du XIVe siècle. Il est également l’auteur de « En finir avec la tolérance ? » et « Veilleur, où en est la nuit ? ».
Ce livre, « Comprendre l’islam ou plutôt : pourquoi on n’y comprend rien », ai tiré d'une conférence donnée à la basilique Sainte-Clotilde, le 19 novembre 2015, soit quelques jours après les attentats de Paris. A travers ce livre, A. Candiard tente de répondre au paradoxe de plus on explique l’islam, moins on le comprend. L’objectif de celui-ci est d’éclairer, sans prétendre tout résoudre, et d’expliquer pourquoi rien n’est simple sur le sujet de l’islam. L’auteur commence avec une explication du contexte de l’écriture de ce dernier. La première partie, intitulé « deux impasses pour un paradoxe », explique le paradoxe que l’on retrouve entre la recherche en vain de l’essence de l’islam et la compréhension que l’islam existe bel et bien. La seconde partie du livre décrit une explication des crises de l’islam contemporain. L’auteur parle du conflit entre les sunnites et les chiites, de la lutte pour l’orthodoxie sunnite ainsi que sur la différence entre salafisme et islamisme. La troisième partie essai de répondre à trois questions qui sont : l’islam est-il incompatible avec la démocratie ? Peut-on interpréter le Coran ? L’islam est-il irrationnel ?
- Deux impasses pour un paradoxe
La recherche en vain de l’islam
L’auteur explique qu’il y a deux erreurs courantes qui empêche de comprendre quoi que ce soit à l’islam. « La première serait de croire que l’islam existe et la seconde étant de croire l’islam n’existe pas ». Mais ce que veut dire par là l'auteur c’est qu'il ne faut pas croire que les musulmans ne sont que des musulmans et que seule leur identité religieuse prévaut en eux. Ce serait ignorer, comme chez tout être humain, les autres facteurs et déterminismes sociaux, psychologiques, de genre, culturels aussi. Renoncer à croire que l'islam existe, pour l'auteur, c'est alors aborder « l'extrême diversité des manières de vivre » cette religion. Faire un choix dans ces manières de vivre reviendrait selon lui « à essentialiser l'islam », à le figer dans « une essence éternelle et stable ».
Une autre caractéristique de ces « islams », c’est sa diversité théologique. On songe d'emblée à la grande division entre sunnites et chiites. Pourtant, il y a une troisième branche, le kharidjisme. Et même ces blocs de foi ne sont en rien homogènes. Le chiisme offre ainsi les visages multiples des duodécimains iraniens, des ismaélites indiens, alaouites ou alevis. Quant au sunnisme, il n'échappe pas à ce multiple dans l'un, avec les wahhabites d’Arabie Saoudite et les confréries soufies du Sénégal.
Sur un autre niveau, il y a aussi le mot « djihad » qui suppose des acceptions différentes, même si désormais il renvoie à un imaginaire sanglant. Effectivement un salafiste de Daech y voit une injonction sanglante, mais un juriste classique énoncera qu'il s'agit là « d'une obligation collective » quand un soufi soufflera que le djihad est une ascèse personnelle, une lutte contre soi seulement.
Autre mot ambigu, la charia, qui ramène à un imaginaire horrifique de mains coupées et de femmes lapidées. Pourtant, en arabe, ce terme renvoie simplement à la volonté de Dieu, à ses commandements. Or, demander à un musulman s'il est pour ou contre l'application de la charia, c'est poser une question faussement simple : « C'est l'obliger à répondre par la positive, mais sur un malentendu : il est bien sûr, favorable à la volonté de Dieu. Faut-il en conclure qu'il souhaite couper la main des voleurs ? Rien n'est moins sûr », note l'auteur avec justesse.
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