Esprit religieux

Chapitre Philosophie : Esprit religieux et religiosité

COURS DIVISES

Spinoza : La raison n’a rien au-dessus d’elle, il défend l’esprit critique avec argumentation et démonstration à l’appui. Il faut entrainer sa raison ; par ouï-dire, de manière rationnelle et puis de de manière intuitive (intellectuelle). L’esprit est capable de connaître tout de manière intuitive. Rien n’échappe à la nature, tout est nature. Ce que les hommes ont appelés Dieu, c’est pour Spinoza la nature. Dieu est nature et la nature est Dieu. Il n’y a que des lois physiques et naturelles. Les hommes étant anthropomorphe ont créé Dieu. Anthropomorphisme : projection d’une image humaine sur les choses environnant l’homme. Dieu n’est pas séparé du monde, il est immanent.

« La volonté de Dieu, cet asile de l’ignorance » 

« Personne ne pourra saisir correctement ce que je vais dire s’il ne veille avec la plus grande prudence a ne pas confondre la puissance de Dieu avec la puissance humaine, autrement dit le pouvoir institutionnel des rois. »

Spinoza est le spécialiste du changement de définition, il va changer de définition tous les concepts classiques.

« l’homme n’est pas un empire dans un empire » 

En tant que version de la nature nous sommes mortels, nous naissons et mourrons. Spinoza distingue éternité de l’immortalité. Nous sommes éternelles puisque nous sommes une version de la nature et que la nature est éternelle. Nous ne sommes jamais nés, jamais mort, nous sommes que nature. L’immortalité n’existe pas. Le miracle de l’univers c’est que l’univers a créé une partie de lui-même destinée à étudier l’autre partie, et que cette partie à s’étudier elle-même finit par retrouver le reste de l’univers dans sa propre réalité naturelle et intérieur. La joie est la bonne idée de l’univers, être dans la satisfaction de comprendre l’idée de l’univers.

« joie prise à la considération de l’objet » : Misrahi

Selon Spinoza tout a une cause, c’est le déterminisme. Pour lui il faut comprendre le déterminisme dans l’univers c’est la physique. Tout ce que font les hommes sont liés au Conatus. Tout ce que l’ont fait est accroître sa puissance et sa connaissance. L’homme est un espèce d’éventail qui cherche à s’ouvrir, à s’étaler. L’éthique chez Spinoza c’est une science, une éthologie. Pour être pleinement conscient il faut développer sa nature.

« Bene agere et laetere » être éclairé et se tenir droit

La liberté consiste a se mettre sur le mode joie qui convient.

« La liberté c’est l’ignorance des causes qui nous détermines » 

Les hommes sont plus que frère, nous sommes la même chose. Cependant ce n’est qu’une utopie, Spinoza a subit un attentat, il a gardé son manteau troué jusqu’à sa mort. Il a dit « caute » (méfie-toi).

Spinoza est le maître de la parallaxe.

NIETZSCHE : 1844-1900

« Le crépuscule des idoles » 1889

Nietzsche critique beaucoup, notamment son maître Schopenhauer, Wagner.

Marx, Freud.

1. La critique du nihilisme

Tout son œuvre est tournée autour de la critique du nihilisme. Ce terme désigne ne croire en rien (de nos jours), cependant dans l’écrit de Nietzsche le terme désigne d’avoir des idéaux, des valeurs supérieurs, transcendantes. C’est au nom de l’idéal que l’on critique le réel. Ce que les petits humains que nous sommes, nous avons inventé l’idéal pour nier le réel. Nietzsche considère que le chrétien est nihiliste.
Pour Nietzsche les hommes sont divisés en deux :

• Les forts : physiologiquement fort, ils n’ont pas a ce soucier des problèmes. Ils s’affirment !
• Les faibles : ils ont inventés le bien le mal, le vrai le faux, le juste l’injuste…

Il faut préférer la vitalité grecque à la morale grecque.

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