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Y A-t-il Des vérités Indiscutables

Compte Rendu : Y A-t-il Des vérités Indiscutables. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Décembre 2012  •  1 378 Mots (6 Pages)  •  7 870 Vues

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Sujet : Y A T ' IL DES VERITES INDISCUTABLES?

Le mot "vérité" (du grec aléthéia) est conçu par les Grecs comme étant d'abord un dévoilement de ce qui est caché (donc vrai : aléthés : non caché). Cependant le terme a aussi une étymologie latine : veritas ; il s'agit alors du contraire de l'erreur, de la fausseté. Il ne faut donc pas confondre la vérité, qui concerne les propositions et la réalité. Le caractère indiscutable de la vérité perpétue à rappeler la différence entre ce qui est catégoriquement vrai - ainsi indiscutable- et la vérité selon l'homme qui peut être approuvée, réfutée voire même contredite selon les divers points de vue par conséquent cette vérité-ci serait discutable.

De ce fait pouvons-nous affirmer que toutes les vérités sont inéluctablement indiscutables ou bien pouvons-nous admettre que certaines d'entre elles puissent être discutées ?

Cependant si la Vértié sous-entend qu'elle puisse être discutable, sous quels critères se base-t-on ? La démonstration est-elle une vérité en elle-même ? Ne peut-il donc pas exister plusieurs vérités au sein de la subjectivité ?
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Tout d'abord la notion de "formel" (qui se rapporte au monde abstrait ) est initialement créée par Leibniz (philosophe allemand du XVIIème siècle), qui pensait alors que le langage était empli de confusions dues en majeure partie à l'équivocité des mots du langage. La vérité formelle s'appuie sur des raisonnements abstraits. Cette notion de vérité est introduite par la conformité entre un énoncé et des règles par exemple de calcul. Ainsi lorsque les enseignants apprennent aux enfants à acquérir la méthode pour manipuler les chiffres par des opérations avec des signes différents comme l'addition, il leur apprend donc une série de signes qui les aidera à mieux comprendre. De ce fait Leibniz tentera un percée avec son projet de langue formelle.

A la différence des langues naturelles (langues parlées quotidiennement), la langue formelle les traduirait de façon univoque donc sans aucune peur d'être mal compris.

Elle serait constituée de signes univoques et universels. Par exemple l'article "un" qui peut aussi bien désigner "un en particulier en excluant les autres" ou "un parmi d'autres, n'importe lequel". La langue formelle aurait alors une traduction spécifique, un symbole pour chaque sens d'un mot.

Plus tard, le philosophe britannique Ludwig Wittegenstein (fin XIX-XX) reprendra les travaux de Leibniz. Il met en évidence que le langage conduit de façon fréquente à des "confusions fondamentales", qui le pousse, plus par nécessité, à créer un langage des signes. Cette dernière doit obéir à la grammaire logique.

Par conséquent quelque soit le terme que l'on emploie parce qu'elles échappent à l'erreur et à la discussion, les mathématiques et la logique font figures de modèle et de vérité.

A quoi cette vérité formelle peut-elle bien s'opposer ?

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Ensuite si la vérité formelle est une notion qui s'appuie l'abstrait et qui dénigre l'équivocité des mots, alors elle s'oppose en tous points à la vérité matérialiste.

Ce type de vérité se rapporte au monde concret.

Ce qui est considéré comme étant "Vrai" est la conformité entre la réalité et ce qu'on en dit. Elle possède une plus grande part de vrai que la vérité formelle car cette dernière (qui se tient à suivre un raisonnement abstrait) est très limitée car elle ne porte pas sur la réalité et le monde en général mais seulementt sur des calculs. Ainsi elle s'est retrouvée "piégée" quand elle devait traduire la pensé en calculs mathématiques.

Ainsi Pascal (philosophe théologico-rationnaliste du XVIIème siècle), lorsqu'il se tient à sa raison pense que "seule la géométrie observe la véritable méthode" parce qu'elle définit exactement et parfaitement les termes (qu'elle traduit par des symboles au sens univoque) qu'elle utilise et procède par déduction. Mais une telle méthode ne peut exister sous sa forme parfaite. En effet car il est impossible de définir tous les termes que l'on utilise car il faudrait alors tenir en compte de multitudes de paramètres "car il est évident que les premiers termes que l'on voudrait définir en supposeraient de précédents pour servir à leur explication". C'est-à-dire qu'un mot univoque correspondrait à un groupe de mots lui donnant son sens : par exemple un rectangle est une figure à 4 côtés, seulement elle possède 2 de ses côtés qui sont

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