Tout adolescent a-t-il du génie propre?
Thèse : Tout adolescent a-t-il du génie propre?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pancho284 • 8 Novembre 2015 • Thèse • 505 Mots (3 Pages) • 765 Vues
François St-Pierre
Geneviève Banville
Sciences humaines : profil organisation et gestion
Sciences naturelles
PRENDRE POSITION
Travail présenté à
Jean-Pierre Proulx
Dans le cadre du cours
Philosophie et rationalité 340-101-MQ
Groupe 00017
Cégep de l’Outaouais
Campus Gabrielle-Roy
20 octobre 2015
- Tout adolescent a-t-il du génie propre?
Tout adolescent a du génie propre. D’abord, cette affirmation parle d’adolescent, qu’on peut définir au travers du concept général d’adolescence. L’adolescence est, dans sa définition la plus brève, une phase du développement humain physique et mental qui survient généralement entre la puberté et l'âge adulte, et suit la phase de l'enfance. Pour Max Bauthier, l’adolescent est un être en développement psychologique, physique mais surtout philosophique. Selon lui, c’est à l’adolescence que l’être humain développe sa capacité à percevoir et expliquer l’univers auquel il est confronté. Quant à lui, le génie propre est définit, au travers du discours de M. Bauthier à ce sujet, comme étant les capacités et les dons que chacun de nous possède. Le génie propre indique aussi le degré possible ou le niveau d'aspiration de chacun, selon ses particularités. Il est guidé par la motivation, qui mène ensuite vers l’épanouissement personnel et la réalisation de soi. Le génie propre est ici exprimé par les pensées et actions faites par une personne de son vivant. Les conséquences de l’existence d’une personne à une époque ne constituent donc pas son génie propre, puisqu’elles ne sont pas engendrées consciemment par l’être humain désigné. Ainsi, l’être humain en période développement philosophique, celle-ci suivant directement sa petite enfance, a la capacité de posséder des capacités et dons uniques et de les exprimer à sa façon, en plus d’être capable de déterminer lui-même ses aspirations et motivations.
- La mort est-elle un facteur de changement?
La mort est un facteur de changement. Tout d’abord, la mort est un concept humain. La mort est l’élément qui met fin à la vie et qui en bouleverse d’autres. La mort peut être biologique, sociale, spirituelle. Elle implique l’inexistence d’une chose qui existait auparavant. Le changement, quant à lui, est l’altération, l’évolution ou encore la transformation d’un état ou d’une situation vécue. Le changement est l’opposé de la stabilité. La mort apporte donc un revirement de situation. Par exemple, lorsqu’un être meurt, cette personne n’existe plus biologiquement. Un changement est alors survenu dans son état. Son entourage vivra aussi un changement dans leur vie de ne plus avoir cette personne à leur côté. Ensuite, la mort sociale est représentée par un changement dans les rapports d’une personne avec les autres, un changement dans la vie mondaine d’une personne. Par exemple, quand un drame survient dans la vie de quelqu'un, l’état psychologique de cette personne peut l’emmener à se retirer du monde et à devenir solitaire. Finalement, subir une mort spirituelle arrive quand un être est séparé de dieu, quand sa croyance en ce dernier prend fin. Si quelqu’un a vécu toute sa vie en croyant en dieu et que sa croyance prend fin, ce grand changement amènera un bouleversement dans sa vie. Tous les types de mort vont donc amener un changement dans la vie d’une ou de plusieurs personnes.
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