Platon vérité

A la vérité qui dérange, faut-il préférer l’illusion qui réconforte ?

Intro Nous avons tendance à croire une chose vraie lorsqu’elle nous arrange. Lorsque l’idée que nous nous étions faite de cette chose est prouvée fausse, nous préférons penser que la vérité est compromise entre la pensée et la réalité. Cette idée était alors une illusion. L’illusion nous permet de ne pas croire à l’erreur, l’illusion est notre déformation de la réalité, parce que nous préférons croire ce que nous souhaitons. Alors, à la vérité qui dérange, faut-il préférer l’illusion qui réconforte ? L’illusion n’est-elle pas protectrice en nous préservant parfois d’une vérité trop insupportable ? Pour connaitre la vérité il faut faire l’éffort de la rechercher ( annonce pour la 1ière partie ) . Mais bien souvent nous faisons pas cet effort, nous préférons l’illusion parce qu’elle nous protège ( annonce pour la 2ième partie ) . La vérité n’est-elle donc pas apte à rendre l’homme heureux ? (annonce de la 3ième partie )

Partie 1 La définition de la vérité est « embarrassante », on ne sait si elle réside dans l’évidence de l’idée, si c’est une cohérence de la pensée, ou si c’est une théorie qui devrait être vérifiée par l’expérience. Thomas d’Aquin disait que « la vérité c’est l’adéquation de la pensée et des choses » parce que la vérité est un idéal qui ne peut être atteint, la vérité des choses n’a pas une vérité absolue.

La découverte de la vérité est longue et difficile, elle réclame un effort. Platon dans l’allégorie de la caverne montre par un récit fictif que posséder la vérité c’est faire l’effort de la rechercher soi-même. Les hommes enfermés dans cette caverne étaient prisonniers de leur apparence, vivaient dans l’ignorance et dans l’illusion sans en avoir conscience. Lorsqu’un jour ces hommes sont –mit en liberté- , c’est-à-dire en dehors de la caverne, ils sont perdu, éblouit par la réalité, incapable de vivre autrement que dans la caverne.

...