Dissertation sur la conscience: La conscience n'est elle pas plutôt qu'une connaissance adéquate de nous-même une vision partielle voir fausse et illusoire ?
Dissertation : Dissertation sur la conscience: La conscience n'est elle pas plutôt qu'une connaissance adéquate de nous-même une vision partielle voir fausse et illusoire ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maniebarbet • 22 Novembre 2012 • Dissertation • 500 Mots (2 Pages) • 1 484 Vues
La conscience se définit comme la perception chez l'homme de sa propre existence et du monde qui l'entoure. Nous définissons également la conscience de soit comme une connaissance de soi. Descartes nous dit que la conscience est un privilège à l'accès à nous-même, mais au contraire la conscience pourrait être une sorte d'obstacle à la connaissance de nous même. J'ai une idée de ma personne fondée sur la conscience que j'ai de moi mais peut être suis-je totalement autre que ce que j'ai conscience d'être. Par conséquent la conscience apparaît comme une source d'illusions. La conscience n'est elle pas plutôt qu'une connaissance adéquate de nous-même une vision partielle voir fausse et illusoire ?
Nous verrons dans un premier temps la transparence à soi de la conscience, par la suite que je ne suis pas toujours ce que j'ai conscience d'être voit totalement autre et enfin qu'il est possible que je sois partiellement ce que j'ai conscience d'être.
Je suis tout ce que j'ai conscience d'être. Comment pourrait-il en être autrement, étant donné que la conscience, quand elle porte sur les contenus propres de l'esprit, de mon « moi », ne peut par définition me tromper?
La conscience réflexive que l'on identifie à la pensée distingue l'homme des animaux. Par sa conscience réflexive l'homme est au contraire des animaux capable de distance par rapport au monde, aux autres et à lui même. Même si je doute de ce qui m'entoure, je peux être sur d'une chose ,c'est que je pense. Si je pense cela signifie que j'existe donc que je suis. Dès que je pense, j'ai en même temps conscience d'exister. Comme disait Descartes : « je pense donc je suis. » Ainsi la pensée est la vérité première, c'est à dire le fondement de la connaissance. Je découvre moi-même dans cette expérience de la pensée comme ce qui résiste au doute soit comme ce qui résiste au doute. C'est la certitude de mon existence en tant que sujet pensant. Moi qui ai conscience d'être, d'exister, je me saisis en tant que sujet pensant dans la clarté de l'évidence. C'est l'idée de la transparence du sujet à lui-même, la transparence de soi. En conclusion la certitude d'exister m'est donné par ma conscience.
De plus la conscience me donne la certitude de savoir qui je suis ; je suis moi et pas un autre. Elle me permet en effet de me souvenir. Être conscient, c’est également se projeter vers l’avenir en s’engageant à faire ou ne pas faire les choses, en privilégiant sous la forme d’une décision tel choix par rapport à un autre. Ainsi, entre le passé et l’avenir, la conscience me permet d’exister au présent. Elle autorise l’action mais aussi de prendre de la distance par rapport à soi-même.
Qui plus est l'homme est définissable selon ses sentiments qui l’animent, ses passions. La conscience de soi est ainsi ce qui permet d’approcher au mieux ce qui fonde notre identité. L’expérience nous permet également de fonder notre identité, de cette façon l'être se définit au quotidien.
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