De la nature / Lucrèce

Compte rendu « De la nature »

En premier lieu, l’auteur de l’extrait, Lucrèce, a comme objectif de « délivrer les humains de la crainte des dieux et de la mort » ce qui est à son avis un important obstacle à l’atteinte du bonheur^[1]. Dans cet extrait, Lucrèce propose que l’âme soit mortelle pour plusieurs raisons, d’abord celle-ci n’a aucune utilité sans le corps, ensuite, nous n’avons aucun souvenir de nos vies antécédentes.

En deuxième lieu, pour mon opinion à ce sujet, je suis partiellement d’accord avec Lucrèce. Effectivement, comme celui-ci l’a mentionné, une âme sans corps n’a pas d’utilité et n’a ainsi pas lieu d’être. Le fait de n’avoir ni membres ou sens, nous brime d’avoir quelconque sensation que l’âme nous permet de vivre. L’âme ne pouvant pas faire son « travaille », celle-ci ne devrait donc pas exister. Enfin, selon l’auteur, l’âme ne peut être immortelle, car si cela était le cas, elle passerait de corps en corps à travers les époques et les morts. Cela, à son avis, ne fait aucun sens puisque nous n’avons aucun souvenir de notre vie ancienne. Cependant, cette théorie pourrait avoir du sens. Effectivement, la mémoire est de matière matérielle, puisqu’elle se situe dans le cerveau, elle ne peut donc pas se déplacer avec l’âme, c’est donc pourquoi nous n’avons pas la mémoire de nos vies passées, si nous en avons réellement eu.

[1] Extraits choisis de LUCRÈCE (trad. Henri Clouard), De la nature, GF Flammarion, Paris, 1964, ISBN : 2-08-070030-8, p. 97 (248 pages au total). L’image de Lucrèce est tirée de https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucr%C3%A8ce , consulté le 28 août 2015

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