Blanc bonnet et bonnet blanc
Dissertation : Blanc bonnet et bonnet blanc. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pag93 • 18 Décembre 2018 • Dissertation • 1 467 Mots (6 Pages) • 525 Vues
Blanc bonnet et bonnet blanc
Ici, le cas consiste en un conflit de chantier, l’entrepreneur en charge des travaux sur le nouveau toit vert de l’hôpital a décidé de ne pas respecter les plans et devis sans préavis et sans en informer personne pour rentrer dans les coûts prévus initialement. Par contre, moi le surveillant de chantier je me suis rendu compte de cette modification. Je sais également que ce changement n’apporte aucun danger à la structure du toit et que la différence est minime. Même s’il y a non-respect du plan je sais que cette modification ne fait seulement que sauver des dépenses inutiles. Après avoir rapporté ma découverte à l’entrepreneur il me dit que cette modification a sauvé énormément d’argent et que la dévoiler ferait perdre beaucoup d’argent il me demande ainsi donc de ne pas ébruiter cette modification. Plusieurs choix s’offrent donc à moi je pourrais me rendre complice du mensonge et donc mentir, je pourrais dire la vérité ou encore je pourrais essayer de trouver un compromis avec les partis impliqués. Le fait de mentir porterait sur les valeurs telles l’argent, le bien-être, la réussite ou même encore la réputation et la performance. Avouer la vérité pencherait plus du côté de la prudence, de la vérité, de l’intégrité ou encore le mérite. Mais nous sommes tous d’accord sur le fait que le principal conflit en cause est l’argent et la vérité. De plus, Il ne faut pas oublier qu’ils existent des normes qui obligent les travailleurs à respecter à la lettre les plans et devis. En ce qui me concerne, si je devais réagir spontanément je dénoncerais immédiatement l’entrepreneur car en plus qu’il existe des normes qui me l’obligent je n’irai pas contre mon devoir qui est de ne pas mentir. Mon choix sera éclairci à l’aide de deux théories, la première étant l’éthique du devoir qui penche pour le devoir donc la vérité et la deuxième est l’éthique utilitariste qui elle penche pour le mensonge pour ainsi éviter de la souffrance.
Pour débuter, l’éthique du devoir qui est un impératif catégorique fonder par Emmanuel Kant au dix-huitième siècle est une théorie qui se base sur la raison et la liberté. Leur critère d’évaluation se nomme la volonté bonne qui signifie accomplie une action par devoir (sphère de la moralité). Ce qui sera pertinent d’aborder c’est la classification des actions (volonté bonne). Ces différents principes, celui d’universalisation et celui du respect de la personne et finalement des différents types de devoir. Ainsi, Kant dans ce cas voudrait qu’on agisse par volonté bonne qu’on agisse donc par rapport à nos devoirs moraux. Ces catégoriques, nous devons être juste peu importe les conséquences. Ici, la question est de se demander quel est notre devoir. Est-ce qu’il faut mentir ou non? Si on décide de suivre les différents principes de l’éthique du devoir pour savoir si notre action est contraire ou non à notre devoir morale, le principe d’universalisation qui consiste à ce que lorsqu’on fait une action il faut se demander si on voudrait qu’elle devienne une loi universelle, si on voudrait que tout le monde agisse comme nous. Est-ce qu’on voudrait que tout le monde se mettent à mentir? Il est impossible de souhaiter que le mensonge soit quelque chose d’acceptable cela irait contre l’intérêt de tous il deviendrait impossible de faire confiance à son prochain et par la même occasion il deviendra inutile de mentir car plus ne vous croirait, l’action deviendrais impossible. De plus si on applique le principe de respect de la personne encore une fois mentir est contre notre devoir car mentir et surtout dans ce cas si c’est une preuve de non-respect envers l’humanité. Ce principe stipule qu’en tout temps nous devons traiter l’humain comme fin et jamais comme moyen et mentir à un autre humain, se servir de sa confiance pour sauver de l’argent va à l’encontre de ce principe. On fait de lui un moyen pour arriver à une fin. Donc logiquement, il serait donc de notre devoir de rapporter la vérité à celui qui est concerné. Le problème avec cette conclusion c’est qu’on ne prend pas en compte les conséquences que cette action apportera. Oui il y aura une perte d’argent mais cette perte engendra peut-être énormément de souffrance.
Par la suite, l’éthique utilitariste qui quant à elle contrairement à l’éthique du devoir est un impératif conditionnel fut fonder par Jeremy Bentham au dix-huitième siècle,
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