ARISTOTE L'Acte Volontaire
Commentaire de texte : ARISTOTE L'Acte Volontaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar evasgrn • 6 Janvier 2019 • Commentaire de texte • 1 117 Mots (5 Pages) • 2 066 Vues
Le texte que nous allons expliquer est un extrait de Ethique à Nicromaque, ouvrage rédigé par Aristote au cours de IVè siècle avant Jésus-Christ. Dans ce texte, l’auteur traite le thème de la volonté. Pour cela, tout au long du texte, il se demandera ce qu’est un acte volontaire ? A cette question, il affirmera qu’un acte est volontaire à partir du moment où il est exécuté en connaissance de cause par le sujet, et de par sa propre initiative : cette affirmation s’avèrera être la thèse du texte. Cet extrait est divisé en trois parties. Dans la première partie, l’auteur émet une définition de l’acte volontaire. La deuxième partie est utilisé pour traiter d’un contre-exemple de l’acte volontaire, et ainsi développé l’idée de ce qu’est un geste effectué sous la contrainte. Enfin, dans la troisième partie, l’auteur traite du sujet du consentement, ainsi que des actes qui ne sont ni volontaires, ni involontaires.
« J’appelle volontaire, ce qui fait partie des initiatives à la portée du sujet et qu’il exécute en connaissance de cause », ici, dans ce premier paragraphe, Aristote construit sa propre définition de volontaire en utilisant le verbe appeler à la première personne du singulier. Cette définition nous indique qu’un acte est volontaire uniquement s’il « fait partie des initiatives à la portée du sujet » : rappelons ici que le terme « initiative » signifie qu’une action est réalisée par quelqu’un de lui-même. Cependant, il précise que ces initiatives doivent être « à la portée du sujet » donc accessible physiquement ou intellectuellement par le sujet, autrement dit, par un individu pensant existé par soi-même.
Dans la même phrase il indique qu’un acte volontaire doit aussi être pratiqué « en connaissance de cause » il émet lui-même la définition de cette expression par l’emploie du mot de liaison « c’est-à-dire ». Ici, il indique donc que c’est « sans ignorer ni la personne concernée » donc, la personne par qui l’acte va être subie, « ni le moyen utilisé » : ce qui va servir à exécuter l’action, « ni le but de l’action » qui s’avèrera être le but, la finalité, de l’action.
Aristote poursuit en donnant un exemple « par exemple lorsqu’on frappe, on doit connaitre au moyen de quoi et dans quel but » cela signifie que lorsqu’on donne des coups à autrui, nous nous devons de savoir comment et pourquoi nous l’avons fait pour que l’acte soit caractérisé comme volontaire.
A la fin de ce premier paragraphe, Aristote nous a permit de savoir ce qu’était un acte volontaire, cependant, qu’est-ce qu’un acte involontaire ?
Dans cette deuxième partie du texte, Aristote nous propose un contre-exemple afin d’étudier la possibilité qu’un acte puisse ne pas être volontaire.
« Encore, faut-il qu’en chacun des ces cas, ce ne soit pas accidentel, ou fait sous la contrainte »
Ici, Aristote précise que les actes volontaires ne sont pas volontaires s’ils sont accidentels, c’est-à-dire dû au hasard, ou exécuté sous la contrainte, ce qui dans ce cas-là signifierait que l’action a été exécuté par quelqu’un sous la force de quelqu’un d’autre.
Aristote poursuit en disant : « Ainsi, dans le cas où quelqu’un vous saisit le bras et heurte autrui, votre geste n’est pas volontaire puisqu’il n’est pas de votre initiative » Dans cette phrase, l’exemple donné par Aristote illustre sa phrase précédente. Il explique à travers ce même exemple que notre geste de heurter autrui, donc de donner des coups à quelqu’un, ne sera pas volontaire, si l’origine du geste vient de la saisie de celui-ci par une autre personne : dans ce cas-là, le geste n’est pas de notre initiative, il ne vient pas de nous-même.
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