Vérité Scientifique
Mémoire : Vérité Scientifique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 10 Février 2014 • 1 908 Mots (8 Pages) • 1 948 Vues
TASCI
Aynur
TS2
DEVOIR DE PHILOSOPHIE
Dissertation: N'y a t il de vérité que scientifique ?
Aristote a dit que « tous homme désirent naturellement savoir ». A la racine de la science comme de la philosophie, il y a le même étonnement devant le monde, la même volonté de comprendre et d’expliquer ; historiquement, philosophie et science, amour du savoir de la sagesse et savoir tout court ont longtemps eu un destin commun : Aristote lui-même n’as pas été seulement un grand philosophe, c’étais aussi un grand savant.
Pourtant à compter du XVIIe siècle, tout commence à changer. Ici intervient ce que l’on a appelé la rupture épistémologique (étude critique de la science) : la science moderne supplante la science de Moyen âge, philosophie et science se séparent. Désormais on ne pourra plus confondre le savant et le philosophe.
La vérité, elle, est le caractère des jugements auxquels on ne peut qu’accorder l’assentiment. Elle se reconnaît au fait que le jugement vrai n’as pas besoins d’être repris : « je n’ai rien a ajouter ». Tant que cette expression de complétude n’est pas atteinte, tant qu’on éprouve encore le besoin de préciser, de nuancer, ‘est que la vérité n’est pas encore atteinte. On peut donc être amenés à se demander si nous devrions tenir pour vrai que ce qui est scientifique ?
Il existerait donc qu’une vérité scientifique ? Ou il y aurais des limites a cette vérité scientifique ? Enfin, cette vérité pourrait-elle être autre que scientifique ?
On pourrait se demander ce qui sépare un texte scientifique d’un texte poétique, juridique, ou autres. En poésie, l’utilisation de rythmes, de rimes, la musicalité de la langue suffisent à définir le texte. A quoi reconnaît-on un texte scientifique ? A son soucis delà vérité. Outre que la science a souvent défendue des idées fausses, comme suggère l’idée même du progrès scientifique, un texte religieux ou philosophique prétend aussi enseigner la vérité. Un trait essentiel de l’attitude scientifique, c’est d’abord de rejeter les explication non naturelles : la ou la philosophie spécule d’abord et ou le religieux nous demande d’avoir la foie, le scientifique du moyen âge s’appuie avant tout sur les faits. Face aux mystères de la nature, le scientifique est celui qui prétend expliquer la nature sans sortir de la nature. Aristote définit précisément ce que l’on peut attendre de la science : elle doit répondre au pourquoi, car elle connaît les causes ; elle est donc capable de démonter et elle peut enseigner. La science moderne apparaît et les critiques envers la science du Moyen âge commencent. Le premier grief que l’on peut faire à cette science est de s’être laissée enfermer dans la sensation. En soi, il n’y a rien de plus logique et naturel, pour connaître, que de s’en remettre a ses sensations : pour comprendre, il faut observer. Cependant cette ancienne science n’a pas pris en compte le caractère limité, relatif et imprécis de la sensation. Limitée, la sensation l’est car elle est cantonnée à l’échelle humaine : pour ne prendre que la vue, nous ne voyons pas dans l’infiniment petit et l’infiniment grand. Relative, la sensation l’est aussi en ceci qu’elle dépend étroitement de l’observateur : c‘est toujours un homme déterminé qui éprouve la sensation ; pour lui il y a un haut et un bas ; qu’il soit frileux ou non il ne ressentira pas la même température qu’une autre personne… Et Imprécise la sensation l’est car elle s’exprime par le langage de la qualité : chaud, froid; grand, petit. Si on veut décrire la qualité d’une chose, on est obligée d’inviter la personne à regarder cet objet, les mots sont souvent impuissants à décrire précisément. La science moderne ne tient plus compte des limites naturelles des sensations elle s’autorise a mesurer systématiquement, par la mesure, lourd et légers deviennent des poids, une couleur devient une longueur d’onde, un son une fréquence … D’une manière générale, la mesure opère une réduction de la quantité à la quantité : de la sorte, le relativisme et l’imprécision propres à la sensation naturelle s’évanouissent : il n’y a plus que des chiffres. La mathématisation de la science, couplée au recours systématique a la mesure, a permettre d’atteindre une exactitude a laquelle on n’avait jamais sue prétendre auparavant. La science se met à modéliser le réel, ce qui est une manière de le simplifier pour mieux le comprendre, tout en isolant les paramètres que l’on juge pertinents. La science nous donne donc à voir la vérité scientifique par les maths. Le monde devient mesure et la vérité devient calcules. « Toutes connaissances accessible doit être atteinte par des méthodes scientifiques, et ce que la science ne peut pas découvrir, l’humanité ne peut pas le connaître. » Russell. Le scientisme permet alors une connaissance rigoureuse de tout ce qui se donne a savoir. La science peut désormais accéder a la vérité en subsistant la méthode expérimentale aux approximations de la sensation. Depuis les progrès incontestable de la science, la vérité scientifique devient la seule possible au XIXe siècle, le siècle du scientisme. La science moderne nous donne a voir une vérité scientifique irréfutable et pourtant…
Il n’est donc pas question, ici, de critiquer unilatéralement une science qui a été capable d’emmener l’homme sur la lune, mais il faut cependant mettre ne évidence que la vérité scientifique peut être contestable, même si elle propose un type de vérité bien particulier. La science moderne découle de la modélisation. Pour pouvoir traiter mathématiquement les phénomènes, la théorie les modélise, c’est à dire qu’elles les ramènent à des figures idéales
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