Est-il vrai de dire que l'existence précède l'essence?

Dissertation comparative

En tant que jeune femme dans un monde de plus en plus axé sur la critique et le jugement de la personne, je suis constamment porté à juger les personnes que je croise dans la rue, le métro, au restaurant, à l’école… Il est normal, en 2021, d’avoir tendance à penser tout savoir d’un individu, mais comment puis-je juger de cette personne sans connaître ce qu’elle est ? Comment puis-je qualifier un tel de cette façon sans être au courant des actions qu’il a posé au cours de sa vie ? C’est pourquoi il est primordial de réfléchir sérieusement à la question suivante : Est-il vrai de dire que l’existence précède l’essence ? Je crois que cette affirmation est vraie et qu’elle reflète bien la réalité d’aujourd’hui. Deux philosophes célèbres, par leurs grandes idées, nous permettent une meilleure compréhension de cette question. En effet, Jean-Paul Sartre est l’auteur de cette conception philosophique qui dicte qui est d’abord et qui se définit ensuite par ses choix, par ses actes. Cependant, René Descartes représente l’essentialisme plutôt que l’existentialisme de Sartre en disant que l’abstraction essentielle de l’existence donne l’essence.

Est-il vrai de dire que l’existence précède l’essence ? Avant d’approfondir cette question, il est important de bien définir les concepts suivants : « existence » et « essence ». D’une part, le nom commun existence signifie d’être vivant, avoir une réalité, bref exister. D’autre part, le nom commun essence signifie ce qu’une chose est ce qu’elle est, donc la nature de celle-ci, bref le fond de l’être. Toutefois, ici, je donne une signification beaucoup plus précise. Cette phrase signifie que « l’homme existe d’abord, se rencontre, surgi dans le monde, et qu’il se définit après. »

Tout d’abord, Jean-Paul Sartre fut un philosophe français très influent au XXe siècle. En France, il fut le fondateur et le chef de file de l’existentialisme athée. Cette philosophie peut être qualifiée comme étant un synonyme de « libre ». Sartre s’inspire de plusieurs philosophes existentialistes. Ces philosophes existentialistes ont tous une préoccupation commune : l’existence de l’être humain. Le point de départ de la philosophie sartrienne est donc l’existence elle-même. Jean-Paul Sartre a dit : « Ainsi, il n’y a pas de nature humaine, puisqu’il n’y a pas de Dieu pour la concevoir. » Donc, nous ne pouvons pas conclure que l’être humain est définissable en soi, c’est-à-dire que nous ne pouvons pas lui donner une admirable et philosophique définition qui dicterait de sa nature propre. Selon Sartre, l’essence de l’individu n’est pas déjà établie, c’est-à-dire qu’il n’a pas de qualités ou de caractéristiques déjà en lui à la naissance: ce sont ses actions, ses projets et ses choix qui définissent ce qu’il sera. Donc, c’est avec toutes ses théories philosophiques que Jean-Paul Sartre arrive avec cette conception : « L’existence précède l’essence. » Ainsi, il est certain qu’à notre question centrale Karl Marx affirmerait aussi que l’existence précède l’essence puisqu’il est lui-même un philosophe existentialiste. Pour ma part, je suis tout à fait en accord avec la conception philosophique de Jean-Paul Sartre. Évidemment, nos choix,

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