Exposé sur l'euthanasie

1. L’interdiction de « faire mourir » par le droit français.

1. La prohibition de l’euthanasie.

                                                En France, l’euthanasie est prohibée, mais cette pratique fait et fera toujours débat. En effet, l’euthanasie est interdite en France, mais autorisée dans certains pays comme la Belgique ou encore le Canada. En France, c’est la loi Leonetti qui évoque les droits des malades en fin de vie. Ce texte de loi a pour objet d’interdire l’euthanasie et d’éviter l’acharnement thérapeutique.

L’idée de lois sur l’euthanasie revient régulièrement dans le débat, mais sont rejetées par le gouvernement car l’euthanasie va à l’encontre des fondements juridiques du pays.

 Dans le code pénal français, la mort donnée à un patient, l’euthanasie active, est considérée comme un homicide, un acte de tuer volontairement, donc il est impossible pour un médecin d'administrer une substance létale à un malade en fin de vie.

De plus, le code de déontologie médicale interdit clairement au médecin de provoquer délibérément la mort du malade. En effet, dans l’article 38, il est mentionné que "le médecin doit accompagner le mourant jusqu'à ses derniers moments, assurer par des soins et mesures appropriés la qualité d'une vie qui prend fin, sauvegarder la vie du malade et réconforter son entourage. Il n'a pas le droit de provoquer délibérément la mort". La violation de cette disposition entraîne des sanctions disciplinaires. Généralement, ces sanctions consistent dans l'interdiction d'exercer pendant une certaine période.

1. L’euthanasie, source de division

        En France, l’euthanasie est interdite, mais est source de clivages au sein de la population. En effet, ce thème a toujours fait débat entre les personnes favorables à l’euthanasie et ceux qui se positionnent contre cette pratique.

 Les arguments des personnes opposées à l’euthanasie sont surtout pour des raisons morales, avec l’interdit général du meurtre qui s’applique à l’euthanasie. De plus, l’euthanasie est incompatible avec une certaine vision de la pratique des personnels soignants. D’ailleurs, certains médecins la pensent inutile car ils estiment que les progrès en matière de traitement de la douleur et de la souffrance, les soins palliatifs, la rende inutile.

Ensuite, en cas d’incapacité de décider du malade, la décision doit être prise par quelqu’un d’autre et le malade ne peut donc pas décider par lui-même la façon dont il doit mourir.  De plus, les soins palliatifs étant assez couteux pour le malade, il peut « préférer » mourir rapidement. Enfin, pour les personnes opposées à l’euthanasie, si cette pratique était autorisée, elle s’imposerait comme solution de facilité car moins couteuse et plus rapide, et les soins palliatifs seraient délaissés.  

Les personnes favorables à l’euthanasie en France expliquent que cette pratique permet d’arrêter la souffrance des malades, car pour eux la mort peut être vue comme une délivrance. De plus, si c’est la volonté du malade, ils estiment qu’il faut la respecter. Ensuite, Selon l’article 16 du Code Civil, « La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie ». Les principes de liberté et de dignité de l’être humain sont souvent abordés par les personnes favorables à une légalisation de l’euthanasie, puisqu’elle répondrait à un désir de liberté et de dignité de l’individu.  

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