Étude d'un extrait de L'évolution Créatrice de Bergson
Mémoires Gratuits : Étude d'un extrait de L'évolution Créatrice de Bergson. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar antoine0 • 17 Janvier 2012 • 1 458 Mots (6 Pages) • 2 441 Vues
Bergson dans cet extrait de l’évolution créatrice aborde le thème de la conscience et confronte la conscience humaine à celle de l’animal. Il introduit aussi le thème de la liberté. Ainsi Bergson invite à un questionnement plus ou moins explicite : que sont les courants de conscience ? Qu’est-ce que la liberté ? L’élargissement de notre conscience nous octroi elle une plus grande liberté ? De ce fait il y a un engagement de plusieurs notions dans ce texte comme : le sujet, la conscience, le vivant, la liberté. La thèse de l’auteur est la suivante. Pour commencer l’auteur distingue fortement la conscience de l’homme et de l’animal. Cependant il lie la conscience à tous les êtres vivants. Cette prise de position est surprenante notamment à propos des végétaux, néanmoins il est vrai que nous ne sommes pas certains de l’absence de celle-ci chez eux. Pour Bergson la conscience éclaire l’esprit des êtres vivants des possibilités qui s’offrent à eux, et celle-ci a plusieurs degrés. C’est cette différence considérable de degré, de « puissance de choix » qui dissocie la conscience de l’homme et celle de l’animal. L’homme est capable de décisions arbitraires, de prévoir et de réfléchir au futur car il a un large champ de conscience contrairement aux animaux. Un animal est incapable de faire un véritable choix. Il prend une initiative uniquement face à un phénomène imprévisible ou par instinct de survie. Ce n’est pas l’animal qui commande la « variation », il fonctionne par réaction pour résoudre la difficulté qui s’impose à lui. Malgré sa lucidité momentanée, il reste cloisonné dans son déterminisme, dans son « automatisme ». Un homme ou un animal est libre dans la mesure où il n’est ni enchainé ni enfermé. D’après Bergson seul l’homme est capable d’atteindre la liberté malgré la contrainte métaphysique du déterminisme naturel qui restreint l’homme dans sa liberté physique. C’est grâce au développement de sa conscience qu’il va pouvoir innover et trouver des solutions à ces contraintes. Cet extrait se décompose en trois idées. Il définit dans un premier temps le terme de conscience puis attribue une conscience aux êtres vivants qui sont cependant restreinte. Enfin il termine par son idée dominante : l’homme est le seul possédant conscience libre. En quoi la conscience est-elle un point de convergence et de divergence des êtres vivants permettant une liberté plus ou moins importante ? Dans un premier temps nous allons étudier la perception de la conscience par Bergson et les différences entre celles-ci. Puis nous allons analyser le lien entre la liberté et la conscience.
Dans ce texte Bergson pose la conscience en tant « puissance de choix » et non en retour réflexif sur soi-même comme le font arbitrairement les philosophes. C’est pour cela qu’il attribue la conscience à tous les êtres vivants. En effet il écrit que la conscience « est coextensive à la frange d'action possible qui entoure l'action réelle » donc que la conscience est coextensive à la vie. Ainsi chaque être vivants sur Terre posséderait une conscience. . En somme il suppose que chaque être sur Terre qu’il soit végétal, animal ou humain possède une conscience. L’auteur établis une thèse paradoxale aux idées conventionnelles selon laquelle la différence entre les animaux et les hommes n’est pas la conscience elle-même mais les dissemblances de leur conscience. Ainsi Bergson définis le terme de conscience, la conscience universelle et ses caractéristiques. Pour Bergson la largeur du champ de conscience est analogue au niveau de notre prise de conscience, c’est ce qui différentie l’homme de l’animal.
L’animal n’a accès qu’à un panel de choix très restreint. On pourrait qualifier sa conscience, de conscience spontanée : il réfléchit à des actions pour s’adapté à une situation. Il n’a pas conscience de lui-même, il ne possède pas la capacité réflexive d’un retour sur soi, l’expérience de l’intériorité comme l’homme. Il a une conscience instinctive guidée par la nature. C’est aussi pour cette raison qu’affirmer que tous les êtres vivant ont une conscience est déroutant. C’est uniquement dans ses moments de courtes durées que les animaux jouissent de l’indétermination qui les obliges a une prise de décision. La conscience animale est assujettie aux « habitudes de l’espèces », à son « automatisme ». La conscience réfléchis de l’homme, sa perception de lui-même comme sujet lui permet une vision subjective du monde qui l’entoure. Il peut ainsi réfléchir et raisonner par rapport
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